Difference between revisions of "GC Service & Digital Target Enterprise Architecture"
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L’architecture intégrée cible des services et du numérique définit un modèle pour l’habilitation numérique des services du gouvernement du Canada qui visent à répondre à plusieurs des défis pressants concernant l’écosystème d’entreprise actuel du GC. Elle cherche à abolir le cloisonnement au sein de l’écosystème actuel du GC en demandant aux ministères d’adopter une perspective axée sur l’utilisateur et la prestation de services lorsqu’ils envisagent de nouvelles solutions de TI ou lorsqu’ils modernisent des solutions plus anciennes. Elle préconise une approche pangouvernementale où les TI sont harmonisées avec les services opérationnels et les solutions prennent appui sur des composantes réutilisables mettant en œuvre des capacités opérationnelles qui sont optimisées de manière à réduire la redondance. Cette réutilisation est rendue possible au moyen d’IPA qui sont partagées dans l’ensemble du gouvernement. Cette approche permet au gouvernement de se concentrer sur l’amélioration de sa prestation de services aux Canadiens tout en relevant les défis liés aux anciens systèmes. | L’architecture intégrée cible des services et du numérique définit un modèle pour l’habilitation numérique des services du gouvernement du Canada qui visent à répondre à plusieurs des défis pressants concernant l’écosystème d’entreprise actuel du GC. Elle cherche à abolir le cloisonnement au sein de l’écosystème actuel du GC en demandant aux ministères d’adopter une perspective axée sur l’utilisateur et la prestation de services lorsqu’ils envisagent de nouvelles solutions de TI ou lorsqu’ils modernisent des solutions plus anciennes. Elle préconise une approche pangouvernementale où les TI sont harmonisées avec les services opérationnels et les solutions prennent appui sur des composantes réutilisables mettant en œuvre des capacités opérationnelles qui sont optimisées de manière à réduire la redondance. Cette réutilisation est rendue possible au moyen d’IPA qui sont partagées dans l’ensemble du gouvernement. Cette approche permet au gouvernement de se concentrer sur l’amélioration de sa prestation de services aux Canadiens tout en relevant les défis liés aux anciens systèmes. | ||
+ | [[Image:Service and Digital Target State Architecture_fr.png|Service_and_Digital_Target_State_Architecture_fr.png]] | ||
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L’objectif de l’architecture intégrée cible des services et du numérique est de présenter la vision de l’état à venir du gouvernement du Canada en une seule image. Le diagramme est divisé en plusieurs parties, qui sont fondées sur le cadre d’architecture de l’Open Group (TOGAF) expliqué dans une section subséquente. En vertu de ce cadre, les activités, l’information et les données, les applications, la technologie et la sécurité représentent des couches distinctes, ayant chacune ses propres préoccupations et sa propre architecture. | L’objectif de l’architecture intégrée cible des services et du numérique est de présenter la vision de l’état à venir du gouvernement du Canada en une seule image. Le diagramme est divisé en plusieurs parties, qui sont fondées sur le cadre d’architecture de l’Open Group (TOGAF) expliqué dans une section subséquente. En vertu de ce cadre, les activités, l’information et les données, les applications, la technologie et la sécurité représentent des couches distinctes, ayant chacune ses propres préoccupations et sa propre architecture. | ||
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La couche supérieure du diagramme représente l’architecture opérationnelle. Les programmes de cette couche sont classés comme l’avant-guichet, qui fournit des services directement aux citoyens, aux établissements universitaires et aux entreprises canadiennes, et l’arrière-guichet, qui soutient le gouvernement lui-même. Des exemples de programmes de l’avant-guichet comprennent les services d’assurance-emploi et les services de déclaration de revenus, et des exemples de programmes de l’arrière-guichet comprennent le filtrage de sécurité financière, la paie, l’approvisionnement d’entreprise et la continuité des activités. | La couche supérieure du diagramme représente l’architecture opérationnelle. Les programmes de cette couche sont classés comme l’avant-guichet, qui fournit des services directement aux citoyens, aux établissements universitaires et aux entreprises canadiennes, et l’arrière-guichet, qui soutient le gouvernement lui-même. Des exemples de programmes de l’avant-guichet comprennent les services d’assurance-emploi et les services de déclaration de revenus, et des exemples de programmes de l’arrière-guichet comprennent le filtrage de sécurité financière, la paie, l’approvisionnement d’entreprise et la continuité des activités. | ||
La couche suivante illustre les aspects clés du niveau supérieur du modèle de capacité opérationnelle du GC. Cela tient compte du cadre d’investissement du plan de TI et procure un mécanisme pour déterminer les investissements potentiellement redondants, cerner les possibilités de rationalisation et identifier des occasions pour les solutions d’entreprise. | La couche suivante illustre les aspects clés du niveau supérieur du modèle de capacité opérationnelle du GC. Cela tient compte du cadre d’investissement du plan de TI et procure un mécanisme pour déterminer les investissements potentiellement redondants, cerner les possibilités de rationalisation et identifier des occasions pour les solutions d’entreprise. | ||
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Dans la couche suivante, les intervenants représentent les participants qui interagissent avec les services du GC, soit à l’externe (comme les citoyens, les entreprises, les organisations avec lesquelles le GC est en partenariat, comme les universités ou les acteurs internationaux), soit à l’interne (comme les employés du GC, les délégués, ou les représentants élus). Ils ont différents besoins en matière d’accès (utilisation de mobiles, de haut-parleurs intelligents à commande vocale, de centres de contact et de kiosques) et d’accessibilité, et peuvent communiquer dans l’une ou l’autre des langues officielles. Connexion Canada fournira une solution cohérente de gestion de l’identité aux citoyens et aux autres intervenants externes pour permettre l’authentification et l’autorisation dans tous les ministères du GC. | Dans la couche suivante, les intervenants représentent les participants qui interagissent avec les services du GC, soit à l’externe (comme les citoyens, les entreprises, les organisations avec lesquelles le GC est en partenariat, comme les universités ou les acteurs internationaux), soit à l’interne (comme les employés du GC, les délégués, ou les représentants élus). Ils ont différents besoins en matière d’accès (utilisation de mobiles, de haut-parleurs intelligents à commande vocale, de centres de contact et de kiosques) et d’accessibilité, et peuvent communiquer dans l’une ou l’autre des langues officielles. Connexion Canada fournira une solution cohérente de gestion de l’identité aux citoyens et aux autres intervenants externes pour permettre l’authentification et l’autorisation dans tous les ministères du GC. | ||
L’objectif est de répondre aux utilisateurs externes qui, en tant que clients, veulent que leurs interactions entre les gouvernements soient gérées avec cohérence, intégrité et confiance afin qu’ils puissent avoir une expérience avantageuse, personnalisée et harmonieuse. | L’objectif est de répondre aux utilisateurs externes qui, en tant que clients, veulent que leurs interactions entre les gouvernements soient gérées avec cohérence, intégrité et confiance afin qu’ils puissent avoir une expérience avantageuse, personnalisée et harmonieuse. | ||
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Pour assurer la cohérence, chaque canal sera pris en charge par la même architecture. Parmi les divers types de canaux, mentionnons le mobile, le haut-parleur intelligent à commande vocale, le centre d’appels ou le kiosque en personne. Ce concept s’appelle l’approche omnicanal. | Pour assurer la cohérence, chaque canal sera pris en charge par la même architecture. Parmi les divers types de canaux, mentionnons le mobile, le haut-parleur intelligent à commande vocale, le centre d’appels ou le kiosque en personne. Ce concept s’appelle l’approche omnicanal. | ||
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La couche suivante projette l’idée d’un gouvernement axé sur les services, doté d’une approche axée sur l’utilisateur qui place les citoyens et leurs besoins au cœur de notre travail, en utilisant des approches de service « une fois suffit », des services intégrés à l’échelle des programmes et des services du GC d’une manière qui fournit aux Canadiens de l’information en temps réel sur leurs demandes de services. Il s’agit d’une perspective axée sur l’utilisateur et la prestation de services lorsque de nouvelles solutions de TI sont envisagées ou des solutions plus anciennes sont modernisées. Elle s’appuie sur des conseils d’architecture d’entreprise pour concevoir d’abord pour les utilisateurs, en se concentrant sur les besoins des utilisateurs, en utilisant des méthodes agiles, itératives et centrées sur l’utilisateur dans un contexte pangouvernemental. | La couche suivante projette l’idée d’un gouvernement axé sur les services, doté d’une approche axée sur l’utilisateur qui place les citoyens et leurs besoins au cœur de notre travail, en utilisant des approches de service « une fois suffit », des services intégrés à l’échelle des programmes et des services du GC d’une manière qui fournit aux Canadiens de l’information en temps réel sur leurs demandes de services. Il s’agit d’une perspective axée sur l’utilisateur et la prestation de services lorsque de nouvelles solutions de TI sont envisagées ou des solutions plus anciennes sont modernisées. Elle s’appuie sur des conseils d’architecture d’entreprise pour concevoir d’abord pour les utilisateurs, en se concentrant sur les besoins des utilisateurs, en utilisant des méthodes agiles, itératives et centrées sur l’utilisateur dans un contexte pangouvernemental. | ||
+ | [[File:Service and Digital external stakeholders_fr.png|center|thumb|595x595px]] | ||
Tirant parti du concept d’harmonisation décrit pour les utilisateurs externes dans Connexion Canada, GCpass permettra l’authentification et l’autorisation des intervenants internes aux systèmes du GC. Le milieu de travail numérique permettra, de manière uniforme, aux fonctionnaires de faire leur travail, en s’appuyant sur une conception standard. | Tirant parti du concept d’harmonisation décrit pour les utilisateurs externes dans Connexion Canada, GCpass permettra l’authentification et l’autorisation des intervenants internes aux systèmes du GC. Le milieu de travail numérique permettra, de manière uniforme, aux fonctionnaires de faire leur travail, en s’appuyant sur une conception standard. | ||
La couche suivante illustre l’architecture de l’information, dont les pratiques exemplaires et les principes visent à soutenir les besoins de l’orientation des services opérationnels et des capacités opérationnelles. Afin de faciliter le partage efficace des données et de l’information à l’échelle du gouvernement, les architectures d’information devraient être conçues de manière à tenir compte d’une approche cohérente de la gestion des données, comme l’adoption de normes fédérales et internationales. L’architecture de l’information devrait également refléter une gestion des données et de l’information et des pratiques de gouvernance responsables, notamment la source, la qualité, l’interopérabilité et les obligations juridiques et stratégiques connexes liées aux actifs de données. | La couche suivante illustre l’architecture de l’information, dont les pratiques exemplaires et les principes visent à soutenir les besoins de l’orientation des services opérationnels et des capacités opérationnelles. Afin de faciliter le partage efficace des données et de l’information à l’échelle du gouvernement, les architectures d’information devraient être conçues de manière à tenir compte d’une approche cohérente de la gestion des données, comme l’adoption de normes fédérales et internationales. L’architecture de l’information devrait également refléter une gestion des données et de l’information et des pratiques de gouvernance responsables, notamment la source, la qualité, l’interopérabilité et les obligations juridiques et stratégiques connexes liées aux actifs de données. | ||
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+ | [[File:Service and Digital information architecture_fr.png|center|thumb|595x595px]] | ||
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Les architectures d’information devraient également faire la distinction entre les données et les personnels et non personnels, étant donné que la collecte, l’utilisation, le partage (divulgation) et la gestion des renseignements personnels doivent respecter les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de ses politiques connexes. | Les architectures d’information devraient également faire la distinction entre les données et les personnels et non personnels, étant donné que la collecte, l’utilisation, le partage (divulgation) et la gestion des renseignements personnels doivent respecter les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de ses politiques connexes. | ||
La couche suivante décrit comment les services interagiront par une structure standard et prise en charge par un ensemble de normes communes de l’IPA spécifiant les protocoles et les charges utiles. Ces services seront publiés dans la boutique d’IPA pour faciliter la réutilisation. Les IPA seront négociées au moyen d’une passerelle IPA pour gérer le trafic, assurer le contrôle des versions et surveiller la manière dont les services sont exposés et consommés, soit directement, soit par l’entremise d’un courtier d’événements commun. L’achat d’offres selon le modèle de solution de logiciel comme service (SaaS) sera facilité par le Service de courtage infonuagique de Services partagés Canada (SPC) et soutenu par leurs services gérés. Ces services sont disponibles pour gérer l’infrastructure offerte par SPC, notamment les services de gestion de base de données, le câblage, la gestion des installations, la planification et le soutien de la transition, les services d’intégration de système et la gestion de projet, entre autres. Les programmes et les services opérationnels du GC et leurs capacités habilitantes reposent sur des ressources dans le paysage des applications et de l’information. | La couche suivante décrit comment les services interagiront par une structure standard et prise en charge par un ensemble de normes communes de l’IPA spécifiant les protocoles et les charges utiles. Ces services seront publiés dans la boutique d’IPA pour faciliter la réutilisation. Les IPA seront négociées au moyen d’une passerelle IPA pour gérer le trafic, assurer le contrôle des versions et surveiller la manière dont les services sont exposés et consommés, soit directement, soit par l’entremise d’un courtier d’événements commun. L’achat d’offres selon le modèle de solution de logiciel comme service (SaaS) sera facilité par le Service de courtage infonuagique de Services partagés Canada (SPC) et soutenu par leurs services gérés. Ces services sont disponibles pour gérer l’infrastructure offerte par SPC, notamment les services de gestion de base de données, le câblage, la gestion des installations, la planification et le soutien de la transition, les services d’intégration de système et la gestion de projet, entre autres. Les programmes et les services opérationnels du GC et leurs capacités habilitantes reposent sur des ressources dans le paysage des applications et de l’information. | ||
+ | [[File:Service and Digital interoperability_fr.png|center|thumb|595x595px]] | ||
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Les capacités d’automatisation, telles que l’intelligence artificielle et les solutions libres répertoriées dans un échange de ressources ouvert, sont également mises en évidence dans cette couche. | Les capacités d’automatisation, telles que l’intelligence artificielle et les solutions libres répertoriées dans un échange de ressources ouvert, sont également mises en évidence dans cette couche. | ||
+ | [[File:Service and Digital Application architecture and technology architecture_fr.png|center|thumb|595x595px]] | ||
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Au niveau inférieur de l’architecture intégrée cible des services et du numérique, l’accent est mis sur l’infrastructure technologique qui sert de ciment pour réunir tous les morceaux : le réseau. Le réseau du GC consiste en un réseau local (LAN), un réseau étendu (WAN), une infrastructure à satellites et Internet qui offre une connectivité générale aux utilisateurs internes du gouvernement, ainsi que des réseaux sécurisés qui soutiennent la collaboration entre le gouvernement et les milieux scientifiques et qui sont tous connectés à des centres de réseau qui optimisent le rendement du réseau du GC. L’infrastructure de base comprend des services de SPC qui assurent la continuité de la TI (récupération en cas de catastrophe), y compris la surveillance du rendement et la planification de la fiabilité. | Au niveau inférieur de l’architecture intégrée cible des services et du numérique, l’accent est mis sur l’infrastructure technologique qui sert de ciment pour réunir tous les morceaux : le réseau. Le réseau du GC consiste en un réseau local (LAN), un réseau étendu (WAN), une infrastructure à satellites et Internet qui offre une connectivité générale aux utilisateurs internes du gouvernement, ainsi que des réseaux sécurisés qui soutiennent la collaboration entre le gouvernement et les milieux scientifiques et qui sont tous connectés à des centres de réseau qui optimisent le rendement du réseau du GC. L’infrastructure de base comprend des services de SPC qui assurent la continuité de la TI (récupération en cas de catastrophe), y compris la surveillance du rendement et la planification de la fiabilité. | ||
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+ | [[File:Service and Digital Enterprise Network Conectivity_fr.png|center|thumb|595x595px]] | ||
La sécurité est reflétée dans le diagramme de l’architecture intégrée cible des services et du numérique comme un facteur commun touchant de nombreux domaines et s’étendant à tous les niveaux horizontaux. L’objectif est d’assurer la sécurité à tous les niveaux architecturaux, de la conception à la mise en œuvre en passant par les opérations, de même que l’authentification, l’autorisation, la vérification, la surveillance, la tokenisation et le chiffrement de toutes les données – qu’elles soient inactives ou en mouvement. | La sécurité est reflétée dans le diagramme de l’architecture intégrée cible des services et du numérique comme un facteur commun touchant de nombreux domaines et s’étendant à tous les niveaux horizontaux. L’objectif est d’assurer la sécurité à tous les niveaux architecturaux, de la conception à la mise en œuvre en passant par les opérations, de même que l’authentification, l’autorisation, la vérification, la surveillance, la tokenisation et le chiffrement de toutes les données – qu’elles soient inactives ou en mouvement. | ||
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+ | [[File:Service and Digital security architecture_fr.png|center|thumb|595x595px]] | ||
− | Amélioration des résultats | + | === Amélioration des résultats === |
− | Amélioration des services numériques répondant aux attentes des citoyens Les citoyens canadiens s’attendent à recevoir des services numériques fiables qui procurent une expérience utilisateur cohérente. | + | {| class="wikitable" |
+ | |'''Amélioration des services numériques répondant aux attentes des citoyens''' | ||
+ | |Les citoyens canadiens s’attendent à recevoir des services numériques fiables qui procurent une expérience utilisateur cohérente. | ||
+ | |||
Leur attente d’une expérience utilisateur cohérente repose sur leur perception que les services numériques sont fournis par un gouvernement « unique » et non par un ensemble de ministères. En alignant la prestation de ses services numériques avec un ensemble commun de services définis dans un répertoire des services du GC et mis en œuvre à l’aide de composants réutilisables basés sur une taxonomie commune des capacités opérationnelles, le GC peut améliorer l’expérience utilisateur. | Leur attente d’une expérience utilisateur cohérente repose sur leur perception que les services numériques sont fournis par un gouvernement « unique » et non par un ensemble de ministères. En alignant la prestation de ses services numériques avec un ensemble commun de services définis dans un répertoire des services du GC et mis en œuvre à l’aide de composants réutilisables basés sur une taxonomie commune des capacités opérationnelles, le GC peut améliorer l’expérience utilisateur. | ||
+ | |||
Leurs attentes en matière de fiabilité et de disponibilité sont fondées sur leur expérience des services Internet modernes du secteur privé. En passant aux offres et à l’infrastructure infonuagiques publics, le GC peut tirer parti des investissements du secteur privé pour répondre aux attentes des citoyens en matière de fiabilité et de disponibilité. | Leurs attentes en matière de fiabilité et de disponibilité sont fondées sur leur expérience des services Internet modernes du secteur privé. En passant aux offres et à l’infrastructure infonuagiques publics, le GC peut tirer parti des investissements du secteur privé pour répondre aux attentes des citoyens en matière de fiabilité et de disponibilité. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Gestion des coûts et amélioration de la souplessey''' | ||
+ | |Le GC doit réaliser des économies d’échelle en modernisant et en normalisant l’infrastructure de TI et en réduisant sa dépendance à l’égard de technologies coûteuses et dépassées. | ||
− | |||
En encourageant le partage de composantes réutilisables en fonction des capacités opérationnelles et en tirant parti des solutions infonuagiques et des logiciels libres du secteur privé, le GC peut à la fois réduire la redondance et aider à gérer les coûts. | En encourageant le partage de composantes réutilisables en fonction des capacités opérationnelles et en tirant parti des solutions infonuagiques et des logiciels libres du secteur privé, le GC peut à la fois réduire la redondance et aider à gérer les coûts. | ||
+ | |||
En effectuant la transition à une architecture qui tire parti des offres de services publics en nuage et de l’infrastructure infonuagique, le GC peut devenir plus agile pour répondre aux changements dans les besoins opérationnels, offrant ainsi des systèmes de TI qui sont prêts pour l’avenir et qui peuvent appuyer le processus de transformation numérique du GC. | En effectuant la transition à une architecture qui tire parti des offres de services publics en nuage et de l’infrastructure infonuagique, le GC peut devenir plus agile pour répondre aux changements dans les besoins opérationnels, offrant ainsi des systèmes de TI qui sont prêts pour l’avenir et qui peuvent appuyer le processus de transformation numérique du GC. | ||
− | + | |- | |
− | Main-d’œuvre efficace et engagée Le maintien en poste de l’effectif a été ciblé comme un important problème de gestion de l’effectif et des talents en TI. Il est difficile d’attirer et de retenir de nouveaux talents, compte tenu de la perception selon laquelle le système TI du gouvernement accuse des dizaines d’années de retard. En plus de porter atteinte à la capacité de la main-d’œuvre, l’attrition a eu des répercussions négatives sur le moral, le niveau de mobilisation et l’efficacité globale de l’effectif. | + | |'''Main-d’œuvre efficace et engagée''' |
+ | |Le maintien en poste de l’effectif a été ciblé comme un important problème de gestion de l’effectif et des talents en TI. Il est difficile d’attirer et de retenir de nouveaux talents, compte tenu de la perception selon laquelle le système TI du gouvernement accuse des dizaines d’années de retard. En plus de porter atteinte à la capacité de la main-d’œuvre, l’attrition a eu des répercussions négatives sur le moral, le niveau de mobilisation et l’efficacité globale de l’effectif. | ||
En adoptant des technologies et des pratiques modernes, le gouvernement est mieux placé pour attirer et retenir de nouveaux talents. La réduction du taux d’attrition et la stimulation de l’acquisition récente de talents auront une incidence positive sur le moral, en plus de favoriser une main-d’œuvre engagée et efficace. | En adoptant des technologies et des pratiques modernes, le gouvernement est mieux placé pour attirer et retenir de nouveaux talents. La réduction du taux d’attrition et la stimulation de l’acquisition récente de talents auront une incidence positive sur le moral, en plus de favoriser une main-d’œuvre engagée et efficace. | ||
+ | === Pratiques et principes de réalisation === | ||
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Pour réaliser l’architecture cible de l’écosystème d’entreprise du GC, les ministères doivent s’harmoniser aux pratiques et aux principes décrits ci-dessous lorsqu’ils envisagent de nouvelles solutions de TI ou lorsqu’ils modernisent des solutions plus anciennes. L’approche architecturale a été élaborée pour faciliter la gestion des transitions progressives, mais il faut une planification plus stratégique de la part des ministères pour qu’elle soit mise en œuvre efficacement. | Pour réaliser l’architecture cible de l’écosystème d’entreprise du GC, les ministères doivent s’harmoniser aux pratiques et aux principes décrits ci-dessous lorsqu’ils envisagent de nouvelles solutions de TI ou lorsqu’ils modernisent des solutions plus anciennes. L’approche architecturale a été élaborée pour faciliter la gestion des transitions progressives, mais il faut une planification plus stratégique de la part des ministères pour qu’elle soit mise en œuvre efficacement. | ||
Le cadre d’architecture intégrée du gouvernement du Canada défini ci-dessous présente les critères d’évaluation utilisés par le Conseil d’examen de l’architecture intégrée du GC pour harmoniser les solutions à l’architecture intégrée cible des services et du numérique. Dans l’intérêt d’une communication efficace avec la communauté de pratique de l’architecture, le matériel a été organisé en fonction des domaines d’architecture : opérations, information, applications, technologie et sécurité. | Le cadre d’architecture intégrée du gouvernement du Canada défini ci-dessous présente les critères d’évaluation utilisés par le Conseil d’examen de l’architecture intégrée du GC pour harmoniser les solutions à l’architecture intégrée cible des services et du numérique. Dans l’intérêt d’une communication efficace avec la communauté de pratique de l’architecture, le matériel a été organisé en fonction des domaines d’architecture : opérations, information, applications, technologie et sécurité. | ||
− | Cadre de l’architecture intégrée | + | |
+ | === Cadre de l’architecture intégrée === | ||
+ | |||
Le cadre d’architecture intégrée est le critère utilisé par le Comité d’examen de l’architecture intégrée du gouvernement du Canada et les comités d’examen de l’architecture des ministères lorsqu’ils examinent les initiatives numériques afin d’assurer leur harmonisation avec les architectures intégrées dans l’ensemble des activités, des informations, des applications et des domaines de la technologie et de la sécurité pour contribuer à l’obtention de résultats stratégiques. | Le cadre d’architecture intégrée est le critère utilisé par le Comité d’examen de l’architecture intégrée du gouvernement du Canada et les comités d’examen de l’architecture des ministères lorsqu’ils examinent les initiatives numériques afin d’assurer leur harmonisation avec les architectures intégrées dans l’ensemble des activités, des informations, des applications et des domaines de la technologie et de la sécurité pour contribuer à l’obtention de résultats stratégiques. | ||
− | Architecture opérationnelle | + | |
+ | === Architecture opérationnelle === | ||
+ | |||
L’architecture opérationnelle est un aspect essentiel à la réussite de la mise en œuvre de l’architecture cible de l’écosystème intégré du GC. La stratégie architecturale préconise une approche pangouvernementale où les TI sont harmonisées avec les services opérationnels et les solutions sont fondées sur des composantes réutilisables mettant en œuvre des capacités opérationnelles afin d’offrir une expérience utilisateur cohérente. Par conséquent, il est essentiel de bien comprendre les services aux entreprises, les besoins des intervenants, les possibilités d’améliorer la cohésion et les possibilités de réutilisation à l’échelle du gouvernement. Par le passé, ces éléments n’étaient pas une priorité. On s’attend à ce que la culture et les pratiques en matière de TI doivent changer pour que l’architecture opérationnelle, en général, et ces éléments soient une priorité. | L’architecture opérationnelle est un aspect essentiel à la réussite de la mise en œuvre de l’architecture cible de l’écosystème intégré du GC. La stratégie architecturale préconise une approche pangouvernementale où les TI sont harmonisées avec les services opérationnels et les solutions sont fondées sur des composantes réutilisables mettant en œuvre des capacités opérationnelles afin d’offrir une expérience utilisateur cohérente. Par conséquent, il est essentiel de bien comprendre les services aux entreprises, les besoins des intervenants, les possibilités d’améliorer la cohésion et les possibilités de réutilisation à l’échelle du gouvernement. Par le passé, ces éléments n’étaient pas une priorité. On s’attend à ce que la culture et les pratiques en matière de TI doivent changer pour que l’architecture opérationnelle, en général, et ces éléments soient une priorité. | ||
− | Conception entièrement numérique des services pour répondre aux besoins des utilisateurs du gouvernement du Canada et des autres intervenants | + | {| class="wikitable" |
− | + | |'''Conception entièrement numérique des services pour répondre aux besoins des utilisateurs du gouvernement du Canada et des autres intervenants''' | |
− | + | | | |
− | + | * Identifier clairement les utilisateurs internes et externes et les autres intervenants et leurs besoins dans le cadre de chaque politique, programme et service opérationnel; | |
+ | * Inclure les exigences de la politique qui s’appliquent à des utilisateurs en particulier et à d’autres groupes d’intervenants, comme l’accessibilité, l’analyse comparative entre les sexes plus et les langues officielles, dans la création du service; | ||
+ | * Effectuer une évaluation de l’incidence algorithmique (EIA) pour appuyer les activités d’atténuation des risques lors du déploiement d’un système décisionnel automatisé conformément à la Directive sur la prise de décisions automatisée; | ||
+ | * Modéliser la prestation de services opérationnels du début à la fin afin d’assurer la qualité, de maximiser l’efficacité et d’optimiser les gains d’efficience dans tous les canaux (p. ex., processus allégé). | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Architecte axé sur les résultats et stratégiquement aligné sur le Ministère et le gouvernement du Canada''' | ||
+ | | | ||
+ | * Déterminer les services opérationnels, les résultats et les stratégies du Ministère et du GC qui seront abordés; | ||
+ | * Établir des mesures pour les résultats opérationnels déterminés tout au long du cycle de vie d’un investissement; | ||
+ | * Traduire les résultats opérationnels et la stratégie en répercussions sur les capacités opérationnelles dans le modèle des capacités opérationnelles du GC pour établir un vocabulaire commun entre les organisations, le développement et les opérations. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Promotion de l’habilitation horizontale de l’entreprise''' | ||
+ | | | ||
+ | * Repérer les possibilités de rendre possibles des services opérationnels horizontaux à l’échelle du GC et d’offrir une expérience cohésive aux utilisateurs et aux autres intervenants; | ||
+ | * Réutiliser les capacités opérationnelles, les processus et les solutions d’entreprise communs provenant de l’ensemble du gouvernement et du secteur privé; | ||
+ | * Publier en mode ouvert tous les processus, les capacités et les solutions d’entreprise communs réutilisables pour que les autres puissent élaborer et tirer parti de services d’entreprise horizontaux cohérents. | ||
+ | |} | ||
− | + | ==== Architecture de l’information ==== | |
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L’architecture d’information comporte à la fois des données structurées et des données non structurées. Les pratiques exemplaires et les principes visent à soutenir les besoins de l’orientation des services opérationnels et des capacités opérationnelles. Afin de faciliter le partage efficace des données et de l’information à l’échelle du gouvernement, les architectures d’information devraient être conçues de manière à refléter une approche uniforme des données, comme l’adoption de normes fédérales et internationales. L’architecture de l’information devrait également refléter une gestion des données et de l’information et des pratiques de gouvernance responsables, notamment la source, la qualité, l’interopérabilité et les obligations juridiques et stratégiques connexes liées aux actifs de données. Les architectures d’information devraient également faire la distinction entre les données et l’information personnelles et non personnelles, étant donné que la collecte, l’utilisation, le partage (divulgation) et la gestion des renseignements personnels doivent respecter les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de ses politiques connexes. | L’architecture d’information comporte à la fois des données structurées et des données non structurées. Les pratiques exemplaires et les principes visent à soutenir les besoins de l’orientation des services opérationnels et des capacités opérationnelles. Afin de faciliter le partage efficace des données et de l’information à l’échelle du gouvernement, les architectures d’information devraient être conçues de manière à refléter une approche uniforme des données, comme l’adoption de normes fédérales et internationales. L’architecture de l’information devrait également refléter une gestion des données et de l’information et des pratiques de gouvernance responsables, notamment la source, la qualité, l’interopérabilité et les obligations juridiques et stratégiques connexes liées aux actifs de données. Les architectures d’information devraient également faire la distinction entre les données et l’information personnelles et non personnelles, étant donné que la collecte, l’utilisation, le partage (divulgation) et la gestion des renseignements personnels doivent respecter les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de ses politiques connexes. | ||
− | Recueillir les données requises pour répondre aux besoins des utilisateurs et des autres intervenants | + | {| class="wikitable" |
− | + | |'''Recueillir les données requises pour répondre aux besoins des utilisateurs et des autres intervenants''' | |
− | + | | | |
− | + | * Évaluer les objectifs du programme fondés sur les exigences relatives aux données, ainsi que les besoins des utilisateurs, des entreprises et des intervenants; | |
+ | * Recueillir seulement l’ensemble minimal de données nécessaire pour appuyer une politique, un programme ou un service; | ||
+ | * Réutiliser les actifs de données existants lorsque cela est permis et acquérir de nouvelles données seulement si cela est nécessaire; | ||
+ | * Veiller à ce que les données recueillies, y compris celles provenant de sources tierces, soient de grande qualité. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Gérer et réutiliser les données de manière stratégique et responsable''' | ||
+ | | | ||
+ | * Définir et établir clairement les rôles, les responsabilités et la responsabilisation en matière de gestion des données; | ||
+ | * Identifier et documenter la lignée des actifs de données; | ||
+ | * Définir les calendriers de conservation et d’élimination conformément à la valeur opérationnelle ainsi qu’aux politiques et aux lois applicables en matière de protection des renseignements personnels et de sécurité; | ||
+ | * Veiller à ce que les données soient gérées pour permettre, dans la mesure du possible, leurs interopérabilité, réutilisation et partage au sein des ministères et avec d’autres ministères à l’échelle du gouvernement afin d’éviter les répétitions et maximiser l’utilité, tout en respectant les exigences en matière de sécurité et de protection des renseignements personnels; | ||
+ | * Contribuer à la taxonomie et aux structures de classification des données d’entreprise et internationales afin de gérer, de stocker, de chercher et de récupérer des données. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Utiliser et partager ouvertement les données de manière éthique et sécuritaire''' | ||
+ | | | ||
+ | * Partager les données de façon ouverte par défaut conformément à la Directive sur le gouvernement ouvert et les normes numériques, tout en respectant les exigences en matière de sécurité et de protection des renseignements personnels. Les données partagées doivent respecter les normes organisationnelles et internationales existantes, notamment en matière de qualité et d’éthique des données; | ||
+ | * Veiller à ce que le formatage des données soit conforme aux normes institutionnelles et internationales en matière d’interopérabilité. Quand aucune norme n’existe, élaborer des normes de données ouvertes avec des experts clés en la matière; | ||
+ | * S’assurer que les données combinées ne comportent pas de risque d’identification ou de réidentification de renseignements sensibles ou personnels. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Concevoir en tenant compte de la protection des renseignements personnels lors de la collecte, de l’utilisation et de la gestion des renseignements personnels''' | ||
+ | | | ||
+ | * Assurer l’harmonisation avec les directives du Bureau de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels (AIPRP) approprié de l’établissement en ce qui concerne l’interprétation et l’application de la Loi sur la protection des renseignements personnels et des instruments de politique connexes; | ||
+ | * Évaluer les initiatives pour déterminer si les renseignements personnels seront recueillis, utilisés, communiqués, conservés, partagés et éliminés; | ||
+ | * Recueillir des renseignements personnels seulement s’ils ont un lien direct avec le fonctionnement des programmes ou des activités; | ||
+ | * Informer les personnes des fins de la collecte au point de collecte en incluant un avis de confidentialité; | ||
+ | * Les renseignements personnels devraient, dans la mesure du possible, être recueillis directement auprès de personnes, mais ils peuvent provenir d’autres sources lorsque la Loi sur la protection des renseignements personnels le permet; | ||
+ | * Les renseignements personnels doivent être disponibles pour faciliter le droit d’accès et de correction des documents gouvernementaux des Canadiens; | ||
+ | * Concevoir des contrôles d’accès dans tous les processus et dans toutes les couches architecturales dès les premières étapes de la conception pour limiter l’utilisation et la divulgation des renseignements personnels; | ||
+ | * Concevoir des processus permettant que les renseignements personnels demeurent exacts, à jour et aussi complets que possible, et qu’ils puissent être corrigés au besoin; | ||
+ | * Il faut envisager des techniques de désidentification avant de partager des renseignements personnels; | ||
+ | * En collaboration avec le bureau de l’AIPRP approprié de l’établissement, déterminer si une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (ÉFVP) est requise pour déterminer et atténuer les risques pour la vie privée des programmes nouveaux ou considérablement modifiés ayant une incidence sur la vie privée des personnes; | ||
+ | * Établir des procédures pour identifier et traiter les atteintes à la vie privée pour qu’elles puissent être signalées rapidement et qu’il y soit répondu efficacement au bureau de l’AIPRP approprié de l’établissement. | ||
+ | |} | ||
− | + | ==== Architecture d’application ==== | |
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− | Architecture d’application | ||
Les pratiques d’architecture d’application doivent évoluer considérablement pour assurer la réussite de la mise en œuvre de l’architecture cible de l’écosystème d’entreprise du GC. La transition des anciens systèmes basés sur des architectures monolithiques vers des architectures axées sur les services opérationnels et sur des composants réutilisables mettant en œuvre des capacités opérationnelles constitue un changement majeur. L’interopérabilité devient un élément clé, et le nombre d’intervenants dont on doit tenir compte augmente. | Les pratiques d’architecture d’application doivent évoluer considérablement pour assurer la réussite de la mise en œuvre de l’architecture cible de l’écosystème d’entreprise du GC. La transition des anciens systèmes basés sur des architectures monolithiques vers des architectures axées sur les services opérationnels et sur des composants réutilisables mettant en œuvre des capacités opérationnelles constitue un changement majeur. L’interopérabilité devient un élément clé, et le nombre d’intervenants dont on doit tenir compte augmente. | ||
− | Utiliser les solutions de sources ouvertes hébergées dans le nuage public | + | {| class="wikitable" |
− | + | |'''Utiliser les solutions de sources ouvertes''' | |
− | + | ''' hébergées dans le nuage public''' | |
+ | | | ||
+ | * Choisir des solutions existantes qui peuvent être réutilisées plutôt que des solutions personnalisées; | ||
+ | * Mettre toutes les améliorations à la disposition de la collectivité; | ||
+ | * Enregistrer les logiciels ouverts dans l’Échange de ressources ouvertes. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Utiliser les logiciels sous forme de service (SaaS)''' | ||
+ | '''hébergés dans le nuage public''' | ||
+ | | | ||
+ | * Choisir les logiciels sous forme de service qui conviennent le mieux à l’utilisation prévue en fonction de son alignement sur les capacités SaaS; | ||
+ | * Choisir une solution SaaS extensible; | ||
+ | * Configurer le SaaS et, s’il faut le personnaliser, l’étendre en tant que module source ouverte. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Conception en vue de l’interopérabilité''' | ||
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+ | * Concevoir les systèmes comme des services hautement modulaires et indépendants; | ||
+ | * Présenter les services, y compris les services existants, au moyen d’IPA; | ||
+ | * Rendre les IPA accessibles aux parties prenantes concernées. | ||
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− | + | ==== Architecture de la technologie ==== | |
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L’architecture technologique est un important catalyseur de solutions hautement accessibles et adaptables qui doivent être harmonisées avec l’architecture d’application choisie. L’adoption de l’informatique en nuage offre de nombreux avantages potentiels en atténuant les contraintes logistiques qui ont souvent une incidence négative sur les solutions existantes hébergées « sur place ». Cependant, l’architecture d’application doit rendre possible de tirer de ces avantages. | L’architecture technologique est un important catalyseur de solutions hautement accessibles et adaptables qui doivent être harmonisées avec l’architecture d’application choisie. L’adoption de l’informatique en nuage offre de nombreux avantages potentiels en atténuant les contraintes logistiques qui ont souvent une incidence négative sur les solutions existantes hébergées « sur place ». Cependant, l’architecture d’application doit rendre possible de tirer de ces avantages. | ||
− | Utiliser d’abord le nuage | + | {| class="wikitable" |
− | + | |'''Utiliser d’abord le nuage''' | |
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− | + | * Adopter l’utilisation des accélérateurs du GC pour assurer des contrôles de sécurité et d’accès adéquats; | |
− | + | * Appliquer l’ordre de préférence suivant : logiciel en tant que service (SaaS) d’abord, puis plateforme comme service (PaaS), et enfin infrastructure comme service (IaaS); | |
− | + | * Exécuter les services infonuagiques par l’entremise des services de courtage infonuagique de SPC; | |
− | Conception pour le rendement, la disponibilité et l’évolutivité | + | * Appliquer l’ordre de préférence suivant : le nuage public d’abord, ensuite le nuage hybride, puis le nuage privé et, enfin, les solutions sans nuage (sur site); |
− | + | * Concevoir la mobilité sur le nuage et élaborer une stratégie de sortie pour éviter l’immobilisation des fournisseurs. | |
− | + | |- | |
− | + | |'''Conception pour le rendement, la disponibilité et l’évolutivité''' | |
− | + | | | |
+ | * Veiller à ce que les délais de réponse répondent aux besoins des utilisateurs et à ce que les services essentiels soient hautement disponibles; | ||
+ | * Prendre en charge des déploiements sans temps d’arrêt pour la maintenance planifiée et non planifiée; | ||
+ | * Utiliser des architectures distribuées, prévoir la possibilité d’échec, traiter dignement les erreurs et effectuer une surveillance active du rendement et du comportement; | ||
+ | * Établir des architectures qui facilitent l’ajout de nouvelles technologies tout en limitant la perturbation des programmes et des services existants; | ||
+ | * Contrôler la diversité technique – concevoir des systèmes basés sur des technologies et des plateformes modernes déjà utilisées. | ||
+ | |- | ||
+ | |'''Respecter les principes de développement d’applications modernes (DevSecOps)''' | ||
+ | | | ||
+ | * Utiliser l’intégration continue et les déploiements continus; | ||
+ | * S’assurer que des tests automatisés sont effectués pour garantir la sécurité et la fonctionnalité; | ||
+ | * Faire participer les utilisateurs et les autres intervenants au processus DevSecOps, qui fait référence au concept de faire de la sécurité logicielle un élément central du processus global de livraison de logiciels. | ||
+ | |} | ||
− | + | ==== Architecture de sécurité ==== | |
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Le Programme de l’architecture de sécurité intégrée du GC est une initiative pangouvernementale visant à fournir une approche normalisée pour l’élaboration de l’architecture de sécurité des TI, afin de s’assurer que les blocs de sécurité de base sont mis en place dans l’ensemble de l’organisation à mesure que l’infrastructure est renouvelée. | Le Programme de l’architecture de sécurité intégrée du GC est une initiative pangouvernementale visant à fournir une approche normalisée pour l’élaboration de l’architecture de sécurité des TI, afin de s’assurer que les blocs de sécurité de base sont mis en place dans l’ensemble de l’organisation à mesure que l’infrastructure est renouvelée. | ||
+ | {| class="wikitable" | ||
+ | |'''Build security into the system life cycle across all architectural layers''' | ||
+ | | | ||
Intégrer la sécurité dans le cycle de vie du système, dans toutes les couches architecturales Déterminer et catégoriser les renseignements en fonction du degré de préjudice qui pourrait résulter de la compromission de leur confidentialité, de leur intégrité et de leur disponibilité; | Intégrer la sécurité dans le cycle de vie du système, dans toutes les couches architecturales Déterminer et catégoriser les renseignements en fonction du degré de préjudice qui pourrait résulter de la compromission de leur confidentialité, de leur intégrité et de leur disponibilité; | ||
Mettre en place une approche de sécurité continue, conformément au Cadre de gestion des risques liés à la sécurité des TI du CCC; effectuer la modélisation des menaces pour réduire au minimum la surface d’attaque en limitant les services exposés et l’information échangée au minimum nécessaire; | Mettre en place une approche de sécurité continue, conformément au Cadre de gestion des risques liés à la sécurité des TI du CCC; effectuer la modélisation des menaces pour réduire au minimum la surface d’attaque en limitant les services exposés et l’information échangée au minimum nécessaire; |
Revision as of 14:31, 8 January 2021
GC Service and Digital Target Enterprise Architecture Whitepaper[edit | edit source]
The Service and Digital Target Enterprise Architecture whitepaper will be published on the Digital Government page of Canada.ca The information below is copy of the Canada.ca information.
Version: 1.33
November 4, 2020
Office of the Chief Information Officer of Canada, Treasury Board of Canada Secretariat, Government of Canada
Executive summary[edit | edit source]
The Service and Digital Target Enterprise Architecture is an enabler for the Policy on Service and Digital.
The Service and Digital Target Enterprise Architecture defines a model for the digital enablement of GC services that address many of the critical challenges with the current GC enterprise ecosystem. It seeks to reduce the silos within the current GC ecosystem by having departments adopt a user‑ and service‑delivery‑centric perspective when considering new IT solutions or modernizing older solutions. It advocates a whole‑of‑government approach where IT is aligned with business services and where solutions are based on reusable components implementing business capabilities optimized to reduce unnecessary redundancy. This reuse is enabled using published application programming interfaces (APIs) shared across government. This approach allows the government to focus on improving its service delivery to Canadians while addressing its challenges with legacy systems.
The Policy on Service and Digital and the Service and Digital Target Enterprise Architecture are guided by a commitment to the guiding principles and best practices of the Government of Canada Digital Standards:
- design with users
- iterate and improve frequently
- work in the open by default
- use open standards and solutions
- address security and privacy risks
- build in accessibility from the start
- empower staff to deliver better services
- be good data stewards
- design ethical services
- collaborate widely
Purpose of this paper[edit | edit source]
This paper is intended to assist federal institutions by providing recommendations on how systems could be implemented over the next several years to provide Canadian citizens with a more cohesive and sustainable digital landscape when interacting with the Government of Canada.
The intended audience is those involved in the delivery of digital services within the Government of Canada including deputy heads and chief information officers. The white paper will also inform suppliers of the enterprise architecture direction, assisting them to align their services when interacting with the government. Finally, the white paper will inform the Canadian public and the international community of the Government of Canada’s enterprise architecture direction for digital transition.
Unless otherwise specified, any example mentioned in this white paper does not represent any existing plans of the Government of Canada.
This white paper is not meant to replace existing documents that address the government’s strategic direction on digital services.
(Digital) vision[edit | edit source]
“The Government of Canada is an open and service‑oriented organization that operates and delivers programs and services to people and businesses in simple, modern and effective ways that are optimized for digital and available anytime, anywhere and from any device.
Digitally, the Government of Canada must operate as one to benefit all Canadians.”
Policy on Service and Digital[edit | edit source]
The Policy on Service and Digital and supporting instruments serve as an integrated set of rules that articulate how Government of Canada organizations manage service delivery, information and data, information technology, and cybersecurity in the digital era. Other requirements, including but not limited to, requirements for privacy, official languages and accessibility, also apply to the management of service delivery, information and data, information management and cybersecurity. Those policies, set out in Section 8, must be applied in conjunction with the Policy on Service and Digital. The Policy on Service and Digital focuses on the client, ensuring proactive consideration at the design stage of key requirements of these functions in the development of operations and services. It establishes an enterprise‑wide, integrated approach to governance, planning and management. Overall, the Policy on Service and Digital advances the delivery of services and the effectiveness of government operations through the strategic management of government information and data and leveraging of information technology.
Section 4.1.2.3 of the Policy on Service and Digital. The Chief Information Officer (CIO) of Canada is responsible for: Prescribing expectations with regard to enterprise architecture.
Section 4.1.2.4 of the Policy on Service and Digital. The Chief Information Officer (CIO) of Canada is responsible for: Establishing and chairing an enterprise architecture review board that is mandated to define current and target architecture standards for the Government of Canada and review departmental proposals for alignment.
Section 4.1.1.1 of the Directive on Service and Digital. The departmental Chief Information Officer (CIO) is responsible for: Chairing a departmental architecture review board that is mandated to review and approve the architecture of all departmental digital initiatives and ensure their alignment with enterprise architectures.
What problems does the Service and Digital Target Enterprise Architecture address?[edit | edit source]
Canadians rely on the federal government for programs and services, which in turn depend on reliable, authoritative data and enabling information technology capabilities to ensure successful delivery. The GC enterprise ecosystem consists of all the information technology used by the Government of Canada and all related environmental factors. The interdependence of all elements with the ecosystem is an essential aspect of what makes it an ecosystem. When discussing information technology within the GC enterprise, one must consider the ecosystem.
What is the issue?[edit | edit source]
The Government of Canada has reached a critical point in its management of the IT systems that are used to enable the delivery of government services. There is an increasing gap between the expectations of Canadian citizens and the ability of the government’s legacy systems to meet those expectations. The total accumulated technical debt associated with legacy systems has reached a tipping point where a simple system‑by‑system replacement approach for individual systems has increasingly become cost and risk prohibitive. The business processes in place to manage the life cycles of these IT systems have become barriers rather than enablers.
How did we get here?[edit | edit source]
Changing expectations | The rapid evolution of the internet as the ubiquitous platform for service delivery has outstripped the government’s ability to address the demand. Citizens have an increased expectation that all government services will be reliably delivered 24 hours a day, 7 days a week with no artificial differentiation based on which department provides the service. The introduction of new disruptive technologies outside of government can quickly shift the citizen’s expectations as they become aware of new approaches or capabilities. |
Separate mandates | Government information systems have long mirrored the legislative separation of the functional mandates of departments. In part, this is because the original approaches to a delegation of authority and accountability in legislation did not contemplate the cross‑cutting dependency on information technology that exists today. Beyond authority and accountability, there are legislative constraints on intragovernmental information sharing has historically impeded the integration of business processes across government. Budget and funding models have further reinforced this separation. As a result, there have been limited opportunities to reduce overhead and eliminate redundancies across systems and across government. |
Evolution of technology | Initially, business process automation within government was implemented as standalone solutions, in many cases monolithic and mainframe solutions. As time passed, the life cycle evolution of individual systems tended to limit their scope to those individual systems; reinforced by a desire to restrict procurement, technical, and change complexity and risk. Current technologies that could be used to implement cohesive enterprise approaches were introduced relatively recently, many years after most government systems were implemented. This gap has been exacerbated over time by the significant difference between the ability of the private sector and the public sector to adopt and leverage new technologies. |
Why is the problem so intractable? Why isn’t “business as usual” a workable way forward?[edit | edit source]
“Business as usual” not effective | The “business‑as‑usual” approach would be to try to address each legacy system in isolation; in other words, a simplistic system‑by‑system replacement. The costs and risks associated with this approach for major legacy systems are prohibitive in most cases. Dealing with each system in isolation results in missed opportunities for reuse and for eliminating redundancies. In addition, these “big bang” methods dramatically increase business service delivery risk. By the time a significant replacement project is completed, there is also a substantial possibility that the underlying technology is out of date. To mitigate these issues, approaches that allow for an incremental and managed transition over time are suggested. |
An alternative strategy | One alternative strategy is to incrementally migrate legacy systems by gradually replacing functional elements with new applications and services; in other words, an “evolve‑and‑transcend” strategy. This strategy implements an architectural pattern named the “Strangler Fig,” a metaphor for refactoring rather than replacing legacy systems, by incrementally replacing functional parts of a legacy application slowly and systematically over time, thus spreading costs and mitigating risks. |
Service and Digital Target Enterprise Architecture[edit | edit source]
The Service and Digital Target Enterprise Architecture defines a model for the digital enablement of Government of Canada services that address many of the critical challenges with the current GC enterprise ecosystem. It seeks to reduce the silos within the current GC ecosystem by having departments adopt a user‑ and service‑delivery‑centric perspective when considering new IT solutions or modernizing older solutions. It advocates a whole‑of‑government approach where IT is aligned to business services and solutions are based on reusable components implementing business capabilities optimized to reduce unnecessary redundancy. This reuse is enabled using published APIs shared across government. This approach allows the government to focus on improving its service delivery to Canadians while addressing the challenges with legacy systems.
The goal of the Service and Digital Target State Enterprise Architecture is to depict the Government of Canada’s future state vision in one picture. The diagram is divided into several parts, which are based on The Open Architecture Framework (TOGAF) framework explained in a subsequent section. This framework views business, information and data, applications, technology and security each as separate layers, having their own concerns and architecture.
The top layer of the diagram represents business architecture. The programs in this layer are categorized as front office, which provides services directly to citizens, academic institutions, and Canadian businesses, and back‑office services which support the government itself. Examples of front office programs include Employment Insurance and tax filing services, and examples of back‑end programs include finance security screening, pay, enterprise procurement, and business continuity.
In the following layer, key aspects of the top level of the GC Business Capability Model are depicted. This takes into consideration the IT plan investment framework and provides a mechanism to identify potentially redundant investments across, opportunities for rationalization, and identification of opportunities for enterprise solutions.
In the following layer, stakeholders represent the actors that interact with GC services, either externally (such as citizens, businesses, those which the GC is in partnership with such as universities or international actors), or internally, such as GC employees, delegates, or elected officials. They have different access (use of mobile, voice‑activated smart speakers, contact centres, and kiosks) and accessibility requirements, and may communicate in either official language. Sign‑in Canada will provide a cohesive identity management solution for citizens and other external stakeholders to enable authentication and authorization across all GC departments.
The goal is to respond to external users, who as clients, want interactions across governments to be managed with consistency, integrity, and trust so that they have a beneficial, personalized, and seamless experience.
To ensure consistency, every channel will be supported through the same architecture. Examples of these channels include mobile, voice‑activated smart speaker, call centre, or in‑person kiosk. This concept is called omni‑channel.
The next layer projects the idea of a service‑oriented government, with a user‑centred approach to the business of government that puts citizens and their needs as the primary focus of our work, using “tell‑us‑once” service approaches, integrated services across the GC program and service landscape in a way that provides real‑time information to Canadians about their service applications. It is a perspective centred on users and service delivery when considering new IT solutions or modernizing older solutions. It builds on business architecture guidance to design for users first, focusing on the needs of users, using agile, iterative, and user‑centred methods in a whole-of-government context.
Leveraging the concept of harmonization described for external users through Sign‑in Canada, GCPass will enable authentication and authorization to GC Systems for Internal stakeholders. The digital workplace will uniformly enable the work of public servants, building on a standard design.
Information architecture is depicted in the following layer. Information architecture best practices and principles aim to support the needs of a business service and business capability orientation. To facilitate effective sharing of data and information across government, information architectures should be designed to reflect a consistent approach to data, such as the adoption of federal and international standards. Information architecture should also reflect responsible data management, information management and governance practices, including the source, quality, interoperability, and associated legal and policy obligations related to the data assets.
Information architectures should also distinguish between personal and non‑personal data and information as the collection, use, sharing (disclosure), and management of personal information must respect the requirements of the Privacy Act and its related policies.
The following layer depicts how services will interoperate through a standard fabric, supported by a set of common API standards specifying protocols and payloads. These services will be published in the API Store to facilitate reuse. APIs will be brokered through an API gateway to manage traffic, ensure version control, and monitor how services are exposed and consumed, either directly, or through a common event broker. Procurement of software as a service (SaaS) offerings will be facilitated through Shared Services Canada’s (SSC’s) Cloud Brokering Service and supported through their managed services. These are services that are available to steward infrastructure that are offered by SSC include database management services, cabling, facility management, transition planning and support, system integration services, and project management, among others. GC business programs and services and their enabling capabilities are built on resources within the application and information landscapes.
Also highlighted in this layer are automation capabilities such as artificial intelligence and open source solutions listed on an open resource exchange.
In the bottom‑most view of the Service and Digital Target Enterprise Architecture, the focus is on the technology infrastructure that acts as the glue to bring everything together: the network. The GC network consists of local area network (LAN), wide area network (WAN), satellite, and internet infrastructure that provides general connectivity for internal government users, as well as secure and networks that support collaboration between the government and scientific communities. These are all connected with network hubs that optimize the performance of the GC network. The core infrastructure includes SSC services that ensure IT continuity (disaster recovery), including performance monitoring and reliability planning.
Security is reflected in the Service and Digital Target Enterprise Architecture diagram as a cross‑cutting factor that spans all horizontal layers. The goal is to ensure security at all architectural levels, from design to implementation to operations; and to ensure authentication, authorization, auditing, monitoring, tokenization, and encryption of all data, whether at rest or in motion.
Improved outcomes[edit | edit source]
Improved digital services that meet citizens’ expectations | Canadian citizens expect reliable digital services that deliver a cohesive user experience.
Their expectation for cohesive user experience is founded on their perception that digital services are being delivered by “one” government and not a collection of departments. By aligning digital service delivery to a common set of services defined within a GC Service Inventory and implemented using reusable components based on a common taxonomy of business capabilities, GC can improve the user experience. Their expectations for reliability and availability are based on their experiences with modern private‑sector internet services. By transitioning to public cloud offerings and infrastructure, GC can leverage private sector investments to meet citizens’ expectations for reliability and availability. |
Managed costs and improved agility | GC needs to achieve economies of scale realized by modernizing and standardizing IT and by reducing its reliance on costly and outdated technology.
By encouraging the sharing of reusable components based on business capabilities and by leveraging private sector cloud solutions and open source software, GC can both reduce redundancy and help manage costs. By transitioning to an architecture that leverages public cloud offerings and infrastructure, GC can become more agile in responding to changes in business needs, thus delivering future‑ready IT systems that can support the GC digital transformation journey. |
Engaged and effective workforce | Retention has been identified as a significant IT workforce and talent management issue. The ability to attract and retain new talent is challenging due to the perception that government IT is decades out‑of‑date. Besides the drain on workforce capacity, attrition has negatively impacted morale, the level of engagement and overall workforce effectiveness.
By adopting modern technology and practices, the government is in a better position to attract and retain new talent. Reducing attrition and boosting recent talent acquisition will have a positive impact on morale and foster an engaged and effective workforce. |
Realization practices and principles[edit | edit source]
To realize the GC Enterprise Ecosystem Target Architecture, departments should align with the practices and principles as outlined below, when considering new IT solutions or modernizing older solutions. The architectural approach was developed to facilitate managed incremental transitions but requires more strategic planning on the part of departments to be implemented effectively.
The Government of Canada Enterprise Architecture Framework defined below presents the evaluation criteria being used by GC Enterprise Architecture Review Board to align solutions to the Service and Digital Target Enterprise Architecture. In the interest of effective communication to the architecture community of practice, the material has been organized based on the architectural domains business, information, application, technology, and security.
Enterprise architecture framework[edit | edit source]
The enterprise architecture framework is the criteria used by the Government of Canada enterprise architecture review board and departmental architecture review boards when reviewing digital initiatives to ensure their alignment with enterprise architectures across business, information, application, technology and security domains to support strategic outcomes.
Business architecture[edit | edit source]
Business architecture is a critical aspect for the successful implementation of the GC Enterprise Ecosystem Target Architecture. The architectural strategy advocates whole‑of‑government approach where IT is aligned to business services and solutions are based on re‑useable components implementing business capabilities in order to deliver a cohesive user experience. As such, it is essential that business services, stakeholder needs, opportunities to improve cohesion and opportunities for reuse across government be clearly understood. In the past these elements have not been a priority. It is expected that the IT culture and practices will have to change to make business architecture, in general, and these elements a primary focus.
Design services digitally from end‑to‑end to meet the Government of Canada users and other stakeholders’ needs |
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Architect to be outcome‑driven and strategically aligned to the department and to the Government of Canada |
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Promote horizontal enablement of the enterprise |
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Information architecture[edit | edit source]
Information architecture includes both structured and unstructured data. The best practices and principles aim to support the needs of a business service and business capability orientation. To facilitate effective sharing of data and information across government, information architectures should be designed to reflect a consistent approach to data, such as the adoption of federal and international standards. Information architecture should also reflect responsible data management, information management and governance practices, including the source, quality, interoperability, and associated legal and policy obligations related to the data assets. Information architectures should also distinguish between personal and non‑personal data and information as the collection, use, sharing (disclosure), and management of personal information must respect the requirements of the Privacy Act and its related policies.
Collect data to address the needs of the users and other stakeholders |
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Manage and reuse data strategically and responsibly |
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Use and share data openly in an ethical and secure manner |
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Design with privacy in mind for the collection, use and management of personal Information |
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Application architecture[edit | edit source]
Application architecture practices must evolve significantly for the successful implementation of the GC Enterprise Ecosystem Target Architecture. Transitioning from legacy systems based on monolithic architectures to architectures that oriented around business services and based on re‑useable components implementing business capabilities, is a major shift. Interoperability becomes a key element, and the number of stakeholders that must be considered increases.
Use open source solutions
hosted in public cloud |
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Use software as a service (SaaS)
hosted in public cloud |
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Design for Interoperability |
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Technology architecture[edit | edit source]
Technology architecture is an important enabler of highly available and adaptable solutions that must be aligned with the chosen application architecture. Cloud adoption provides many potential advantages by mitigating the logistical constraints that often negatively impacted legacy solutions hosted “on premises.” However, the application architecture must be able to enable these advantages.
Use cloud first |
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Design for performance, availability and scalability |
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Follow DevSecOps principles |
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Security architecture[edit | edit source]
The GC Enterprise Security Architecture program is a government‑wide initiative to provide a standardized approach to developing IT security architecture, ensuring that basic security blocks are implemented across the enterprise as the infrastructure is being renewed.
Build security into the system life cycle across all architectural layers |
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Ensure secure access to systems and services |
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Maintain secure operations |
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GC enterprise ecosystem transition[edit | edit source]
The realization of the Target Service and Digital Target Enterprise Architecture involves dozens of departments and thousands of applications and will involve many interim states. The technical strategy is to incrementally migrate legacy systems by gradually replacing functional elements with new applications and services thus spreading costs and mitigating risks. However, the fundamental nature of the change required demands more than just a technical strategy. To meet Canadians’ expectations for coherent digital service delivery, the government must modernize its policy and practices to support the technological transition to the target enterprise architecture.
Significant progress has already been made, particularly around enabling policy, and work has begun on changing practices, but much work remains.
Enabling policy and regulation[edit | edit source]
To support the change needed, the enabling policy and regulation must be aligned with the strategic direction. The policy must support the required changes and not be a barrier to adoption.
Integrated policy and directive to enable change | Treasury Board approved a new Policy on Service and Digital and Directive on Service and Digital, which serve as an integrated set of rules that articulate how Government of Canada organizations manage service delivery, information and data, information technology and cybersecurity in the digital era. TBS, through the Office of the Chief Information Officer, developed guidance informed by departmental feedback, reviewed existing Treasury Board policy instruments and identified emerging areas.
TBS, through the Office of the Chief Information Officer, and departments will continue to update guidance and evolve Treasury Board policy instruments. |
GC enterprise focused practices[edit | edit source]
The proposed strategies and architectural principles are significant departures from past practices. Existing departmental practices for the management of IT have locked the government into a cycle that reinforces siloed approaches. The emphasis must shift from isolation and control to collaboration and sharing with the focus on cohesive service delivery to citizens rather than individual mandates.
GC Target Enterprise Architecture | The Service and Digital Target Enterprise Architecture provides a framework and focal point for making informed decisions on the alignment of business solutions to GC needs. |
GC Enterprise Architecture Framework | Business, information, application, technology, security, and privacy architecture domains defined by the GC to align solutions to the Service and Digital Target Enterprise Architecture. |
GC Enterprise Architecture Review Board (GC EARB) | The GC Enterprise Architecture Review Board (GC EARB) provides a governance mechanism to assess if proposed solutions are aligned to the GC Enterprise Architecture Framework. |
Establishment of GC Enterprise Portfolio Management (GC EPM) | GC Enterprise Portfolio Management (GC EPM) will support integrated planning, prioritization, and optimization of an achievable enterprise investment portfolio by enabling the integration of critical processes and data to inform decision‑making, visibility, and transparency.
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Including the business capability perspective in the IT plan | The inclusion of Business Capability Model mapping in the IT plan investment framework provides another mechanism to identify potentially redundant investments in business capabilities across government and opportunities for rationalization and to identify opportunities for enterprise solutions. |
Including the application capability perspective in the Application Portfolio Management framework | The inclusion of Application Capability Model mapping into the GC Application Portfolio Management framework provides another mechanism to identify overlapping application capabilities and unused functions. Reducing the technology footprint will decrease operational expenses and free up funds for other priorities. |
GC Cloud Brokering | The GC Cloud Brokering provides a way for departments to obtain public cloud services already vetted. It simplifies the procurement and fulfillment of cloud services by providing a unified process for requesting cloud services that have been thoroughly investigated and approved to comply with the requirements of the GC, as well as to offer central agencies with the visibility of all environments in the cloud. |
API store | The API store provides a mechanism to publish reusable business capabilities and access to data. |
Open source software | The Open Source Policy and White Paper guided the use of software, the need for contribution to open source software, the publishing of open source software, and the acquisition of open source software. |
Digital workspace standards and profiles | GC EARB created standards for internal enterprise services, defined digital workspace user profiles, set departmental consumption of IT services, and sets consumption metrics and limits for each of SSC’s 31 services. |
Framework for Government‑Wide Data Governance and Stewardship | GC EARB introduced a government‑wide framework for data governance and stewardship, for TBS work on the development of principles, policies and guidance concerning “prescribing enterprise‑wide data standards.” |
GC enterprise IT ecosystem[edit | edit source]
The government has made some limited progress in common application capabilities such as document management and others. However, the predominantly monolithic architectures of departmental applications have effectively limited sharing and reuse across government. The transition towards the GC Target Enterprise Architecture is needed to achieve progress in that area.
GC enterprise solutions | The establishment of GC enterprise solutions has provided a standard implementation for common application capabilities such as document management (GCDOCS), collaboration (GCshare), and Customer Relationship Management CRM (GCcase). |
GC enterprise digital workplace platform | The acquisition of Office 365 provides a secure cloud‑based, software‑as‑a‑service solution for the digital workspace. Its rollout will provide a coherent user experience across government over multiple devices and channels. |
Sign‑in Canada | Sign‑in Canada is a proposal for a unified authentication mechanism for all government digital engagement with citizens. Users would only need to tell Sign‑in Canada one time who they are, and subsequently, there would be no need to sign up multiple times to access different government services. |
GC internal authentication | Internally within the government, GCPass, when fully implemented, will provide streamlined secure and appropriate access to GC systems for public servants. |
Canadian Geospatial Platform | Natural Resources Canada (NRCan) is launching the Canadian Geospatial Platform (CGP) as the next evolution of the Federal Geospatial Platform, with the transition to a new architecture for a GC enterprise platform that will enable NRCan to host solutions from other GC departments in a platform‑as‑a‑service model. CGP will continue to be aligned with the principles of open government and open data and thus is currently configured for unclassified data only. |
Summary[edit | edit source]
The Government of Canada is responding to the challenge of meeting Canadian citizens’ evolving expectations for cohesive digital service delivery in the face of aging IT systems and rising technical debt. To meet this challenge, the government is changing the way it approaches acquiring new solutions and modernizing older solutions. By advocating a whole‑of‑government approach where IT is aligned to business services, and solutions are based on reusable components implementing business capabilities optimized to reduce unnecessary redundancy, it is maintaining a clear focus on improving its service delivery to Canadians while addressing the technical challenges with its legacy systems.
The future digital landscape of the Government of Canada will be more agile in responding to changes in business needs and better able to leverage new disruptive technologies. Significant progress has already been made, particularly in enabling policy, and work has begun on changing practices, but much work remains.
An ongoing commitment is needed from everyone involved in digital service delivery to be engaged and active participants in these changes by adopting:
- a service‑centric perspective; and focusing on delivering a cohesive user experience for our citizens
- a business capability‑centric perspective when considering solutions, and embracing sharing and reuse
- a whole‑of‑government perspective; and embracing change
This white paper is just another small step of the larger journey.