<p>Les réseaux zéro confiance (ou « Zero Trust Networking [ZTN] ») désignent un modèle d’architecture de réseaux de données, proposé à l’origine par John Kindervag de la firme Forrester en 2010 et dont bien des éléments sont utilisés depuis plusieurs années. Le coût total de la cybercriminalité (des répercussions directes, mais aussi des mesures d’atténuation) devrait passer de 3 billions de dollars américains en 2015 à 5 billions de dollars américains d’ici 2020. Les solutions les plus courantes en matière de sécurité des données, de l’information et des réseaux s’articulent autour du concept de la défense du périmètre, aussi connu comme étant un modèle de château et de douve. Selon ce modèle, le périmètre extérieur de l’organisation est défendu (comme dans le cas de la douve d’un château), et les données peuvent entrer et sortir au moyen d’un ensemble de points d’accès très restreint (le pont levis du château) qui sont mis en place comme pare feu d’entrée et de sortie. L’hypothèse (autrefois valide) est que les auteurs de menace sont à l’extérieur, alors les intervenants situés à l’intérieur du périmètre sont fiables. </p> | <p>Les réseaux zéro confiance (ou « Zero Trust Networking [ZTN] ») désignent un modèle d’architecture de réseaux de données, proposé à l’origine par John Kindervag de la firme Forrester en 2010 et dont bien des éléments sont utilisés depuis plusieurs années. Le coût total de la cybercriminalité (des répercussions directes, mais aussi des mesures d’atténuation) devrait passer de 3 billions de dollars américains en 2015 à 5 billions de dollars américains d’ici 2020. Les solutions les plus courantes en matière de sécurité des données, de l’information et des réseaux s’articulent autour du concept de la défense du périmètre, aussi connu comme étant un modèle de château et de douve. Selon ce modèle, le périmètre extérieur de l’organisation est défendu (comme dans le cas de la douve d’un château), et les données peuvent entrer et sortir au moyen d’un ensemble de points d’accès très restreint (le pont levis du château) qui sont mis en place comme pare feu d’entrée et de sortie. L’hypothèse (autrefois valide) est que les auteurs de menace sont à l’extérieur, alors les intervenants situés à l’intérieur du périmètre sont fiables. </p> |