CRCLO-bulletin-no3/entretien

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ENTRETIEN AVEC UN CHAMPION DES LANGUES OFFICIELLES


Rencontrez David Burton, champion des langues officielles du Conseil fédéral de l'Atlantique.


David Burton est né et a grandi à Terre-Neuve-et-Labrador. Il est titulaire d’un baccalauréat en musique de l’Université Memorial de Terre-Neuve et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université de la Colombie-Britannique. David travaille dans la fonction publique fédérale depuis 32 ans, dont 9 dans le cadre des anciens programmes fédéraux de stagiaires en gestion et d’affectations de perfectionnement. Il a occupé divers postes au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, à Anciens Combattants Canada, à Santé Canada et à Patrimoine canadien, qu’il a rejoint en 2006, et où il a occupé plusieurs postes de direction. Depuis 2018, il y occupe le poste de directeur général régional de l’Atlantique. David siège également au conseil d’administration de Compassion Canada, l’une des principales organisations de parrainage d’enfants du pays.


Photo de David Burton


Depuis combien de temps êtes-vous champion des langues officielles?

Je suis devenu champion des langues officielles (LO) pour le Conseil fédéral de l’Atlantique en 2018, lorsque j’ai commencé mon rôle de directeur général régional de l’Atlantique à Patrimoine canadien.



Ce rôle vous amène à diriger le Sous-groupe des langues officielles du Conseil fédéral de l’Atlantique. Pouvez-vous nous parler de ce regroupement et des nombreuses initiatives novatrices qu’il a entreprises dans votre région?


Le sous-groupe des LO est composé de représentants d’une douzaine d’institutions fédérales du Canada atlantique. Il se réunit quatre fois par année et dirige un certain nombre d’initiatives clés en matière de LO pour le Conseil fédéral de l’Atlantique. Ces initiatives comprennent la supervision de la Semaine des LO de l’Atlantique, qui a toujours lieu dans la région au mois de mai et qui comprend l’attribution de Prix des LO pour reconnaître les contributions exceptionnelles en matière de LO, tant au sein de la fonction publique que dans la communauté. L’un des points saillants de la Semaine des LO de l’Atlantique au cours des deux dernières années est le « Party de cuisine » de l’Atlantique, l’activité de clôture. Cette fête met en vedette des artistes francophones et anglophones de chacune des quatre provinces de l’Atlantique.

De plus, le sous-groupe supervise les événements annuels de la région pour la Journée des langues officielles en septembre, fait la promotion d’initiatives visant à faire progresser la formation linguistique dans la région et offre un forum pour le partage d’information sur les progrès liés aux parties IV, V, VI et VII de la Loi sur les langues officielles, accueillant souvent des experts en la matière pour qu’ils s’adressent au sous-groupe ou au Conseil fédéral de l’Atlantique. Le travail du sous-groupe est soutenu par deux réseaux – l’un axé sur les parties IV, V et VI de la Loi, et l’autre sur la partie VII de la Loi.


Qu'appréciez-vous le plus de votre rôle en tant que champion des langues officielles?


Je suis toujours inspiré par le désir des fonctionnaires dévoués du Canada atlantique de voir les LO prospérer ici dans la région. Dans bien des cas, les personnes qui participent à ce travail le font en dehors de leurs heures régulières, en plus de leur rôle principal de fonctionnaire. Lorsque vous travaillez avec des personnes qui sont à ce point attachées à un principe, vous ne pouvez qu’être ému et inspiré.

J’ai grandi dans une petite ville rurale de Terre-Neuve-et-Labrador. L’apprentissage de ma deuxième langue n’a pas été facile, et ma propre insécurité linguistique m’a amené à prendre des risques et à m’aventurer, pour ainsi dire, à plusieurs reprises au cours de ma carrière. Mais je crois qu’un engagement personnel envers les LO fait du Canada un meilleur pays, et mes propres efforts pour améliorer ma langue seconde ont fait de moi une meilleure personne. Par conséquent, le fait d’avoir un rôle de leader dans les LO est quelque chose que je considère comme un honneur.

Si, en tant que champion des LO, je peux encourager d’autres personnes à prendre des risques linguistiques et les inspirer dans leur propre cheminement linguistique, je saurai alors que j’ai fait une différence dans la fonction publique et dans la CLOSM, aussi petite soit-elle. Je termine souvent nos réunions du sous-groupe des LO en posant cette question à l’équipe : « Quand il s’agit des LO, si ce n’est pas nous, alors qui? ». Nous devons continuer le développement des LO avec courage et énergie, et cela apporte véritablement beaucoup de joie.


Quelle belle façon de conclure cet entretien. Terminons avec votre question, qui trouvera certainement écho auprès des champions des langues officielles : « Quand il s’agit des LO, si ce n’est pas nous, alors qui? » David, nous vous remercions pour cet entretien.

 

 

 


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