Tendances Technologiques/Informatique en Périphérie
|
|||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Status | Publié | ||||||
Version original | 19 juillet 2019 | ||||||
Mise à jour | 22 juillet 2019 | ||||||
Publication officiel | Informatique en Périphérie.pdf | ||||||
L'Informatique en Périphérie est une architecture informatique distribuée dans laquelle les données sont recueillies, triées, analysées, stockées (à court terme) et traitées à la périphérie du réseau
(c’est-à-dire aussi près que possible de la source de données ou de l’utilisateur d’origine).
L’informatique en périphérie fait partie d’une topologie d’ordinateurs/de réseaux distribuée qui nécessite et comprend un élément central, soit un centre de données ou un service infonuagique centralisé. Les données peuvent être traitées au point d’origine par un dispositif intelligent ou envoyées à un serveur intermédiaire situé à proximité.
Les données pour lesquelles le facteur temps est moins important sont envoyées vers un nuage ou un centre de données pour analyse historique, analyse de mégadonnées et stockage à long terme. Selon Gartner, d’ici 2022, plus de 50 % des données générées par les entreprises seront créées et traitées en dehors du nuage ou du centre de données.[1] L’avènement de l’informatique en périphérie s’explique par la mobilité, la diminution du coût des composants informatiques et le nombre d’appareils en réseau dans l’Internet des objets.[2]
Sommaire opérationnel
La périphérie de l’informatique en périphérie correspond au lieu où les utilisateurs et les objets physiques se connectent et convergent avec le monde numérique.[3]
Il n’y a pas qu’une seule périphérie : la même topologie en possède beaucoup, et les connexions et niveaux hiérarchiques sont aussi nombreux.
Si le système est entièrement autonome et en boucle fermée et qu’il n’interagit pas avec un élément central, ce n’est pas de l’informatique en périphérie, mais plutôt de l’informatique locale. Si un capteur n’est connecté qu’à un ordinateur local (ordinateur personnel, automate programmable, voiture autonome, etc.), le capteur n’est pas en périphérie. C’est au contraire simplement un capteur qui envoie des données à un ordinateur local, avec lequel seuls les utilisateurs locaux peuvent interagir. De même, si une personne interagit avec un appareil (outil de traitement de texte ou outil de création artistique par la réalité virtuelle avec casque d’écoute et ordinateur personnel), on ne parle pas d’informatique en périphérie.
Un appareil en périphérie peut être n’importe quel appareil qui produit des données. Ce peut être des capteurs, des machines industrielles ou d’autres dispositifs qui produisent ou collectent des données et qui font partie intégrante de l’Internet des objets. L’Internet des objets désigne les appareils physiques (aussi appelés appareils « connectés » ou « intelligents ») qui se connectent entre eux à l’aide d’Internet ou par communication directe entre appareils mobiles. Une grande partie des données produites par ces appareils et leurs utilisateurs n’ont pas nécessairement besoin de traitement ou d’analyse en profondeur, car l’interaction qui les unit est souvent singulière et éphémère.
En échange, le délai de traitement des données devrait être court et les résultats devraient arriver vite. Une longue latence (délai), comme c’est généralement le cas sur les réseaux lorsque les données passent par un nuage ou un centre de données, n’est pas souhaitable pour les appareils de l’Internet des objets.
L’informatique en périphérie offre un avantage par rapport aux centres de données traditionnels ou aux nuages dans les cas où la latence, la connectivité, la bande passante ou le coût sont des facteurs cruciaux et où un traitement en temps réel est nécessaire. Le but est de supprimer la latence de traitement, les données n’ayant pas besoin de voyager entre la périphérie et le système central de traitement. En éliminant la distance et le temps d’envoi des données à des sources centralisées, la vitesse de transport des données augmente de même que les performances des appareils et applications en périphérie.
L’informatique en périphérie devrait gagner en popularité au gré des progrès technologiques de l’apprentissage autonome et de l’Internet des objets.[4]
Plusieurs termes associés s’utilisent à la place d’informatique en périphérie. Ce peut être des modes d’implantation ou des types d’informatique en périphérie qui dépendent de topologies particulières, des utilisations prévues ou d’impératifs extérieurs. L’informatique en brouillard, qui étend la capacité infonuagique jusqu’à la périphérie du réseau; l’informatique en nuage multiaccès, qui étend la capacité infonuagique aux réseaux d’accès radio (comme la 5G), et les mini-nuages, essentiellement des nuages portables qui rapprochent le nuage de l’utilisateur et permettent à ce dernier d’utiliser le nuage hors ligne, en sont des exemples.
Sommaire technique
Utilisation par l'industrie
Répercussions pour les agences gouvernementales
Services partagés Canada (SPC)
Proposition de valeur
Difficultés
Considérations
Références
- ↑ Bittman, T., Gill, B., & Markkanen, A. (23 août 2018).How Edge Computing Redefines Infrastructure. Récupéré de gartner.com
- ↑ Rouse, M. (22 août 2016). edge computing. Récupéré de searchdatacenter.techtarget.com
- ↑ Bittman, T. (14 février 2018).Digital Business Will Push Infrastructures to the Edge. Récupéré de from gartner.com
- ↑ Gardner, C., Kindness, A., O'Donnell, G., Hopkins, B., Mu, D., Pelino, M., Lynch, D. (5 décembre 2018).Edge Computing Will Radically Alter Your Infrastructure Strategy. Récupéré de forrester.com