Pleins feux sur les co-conspirateurs du changement positif – Aperçu de la série Demandez-moi n’importe quoi
Pleins feux sur les co-conspirateurs du changement positif – Aperçu de la série Demandez-moi n’importe quoi
Une session « Demandez-moi n'importe quoi » (DMNQ) organisée par le Bureau de la diversité et de l'inclusion de la Défense nationale au sein du Groupe des matériels a inspiré près d'un millier de participants à créer un véritable changement dans les domaines de la diversité, de l'inclusion et de la sécurité psychologique au sein de leurs organisations.
Intitulé « Plein feux sur les co-conspirateurs pour un changement positif au sein de l'Équipe de la défense et de la fonction publique fédérale », les panélistes Sancho Angulo, Stacey Ileleji et Samantha Moonsammy ont tenu une discussion importante et animée, modérée de manière réfléchie par Ryan Dawodharry et Jasmine Swadia.
Les panélistes ont expliqué que, ces dernières années, les organisations ont commencé à comprendre qu'un véritable changement exigeait non seulement un plaidoyer, mais aussi un partenariat actif de la part des autres. Les personnes qui ne se contentent pas de rester à l'écart mais qui travaillent aux côtés de ceux qui mènent la charge pour l'inclusion et le changement de culture sont appelées « co-conspirateurs pour un changement positif ». Ce terme a été inspiré par Richard Sharpe, un leader d'opinion canadien qui lutte contre le racisme anti-noir. Il définit ce terme comme une personne qui tire parti de ses privilèges, de sa voix et de ses plates-formes pour créer un changement significatif et durable sur son lieu de travail et veiller à ce que chaque personne se sente valorisée, entendue et en sécurité.
Tout au long du DMNQ, les trois panélistes ont insisté sur le fait que tous ont la capacité d'être des co-conspirateurs pour un changement positif, quel que soit leur titre ou leur niveau. Que vous soyez étudiant ou membre du groupe exécutif, vous avez toujours la possibilité d'utiliser votre voix pour défendre ce qui est juste au sein de votre organisation.
S'inspirant de Michelle Obama, Samantha a expliqué que personne ne reçoit la permission de devenir un artisan du changement. C'est à chacun de revendiquer son espace, d'être visible et de choisir de faire la différence. Mais, comme l'a souligné le panel, il n'est pas facile de décider de changer les choses. Comme l'a souligné Stacey, l'empathie est plus qu'une capacité innée; c'est une compétence qui doit être développée. Elle a expliqué que « l'empathie est un élément clé de la formation des relations... qui se transforment en culture organisationnelle et y contribuent ». Il est essentiel d'agir de la sorte pour atteindre notre objectif commun, qui est de créer un environnement plus inclusif.
Développant cette idée plus avant, Sancho a donné quelques conseils pratiques sur la manière de renforcer les capacités et d'établir des relations solides avec vos collègues, en particulier les collègues neurodivergents et ceux qui appartiennent à des groupes d'équité en matière d'emploi. Par exemple, Sancho a recommandé de commencer par leur demander comment les aider à atteindre leurs objectifs professionnels, puis de les aider à atteindre ces objectifs. Ce simple geste peut contribuer grandement non seulement à aider les autres à développer leurs compétences, mais aussi à leur donner les moyens d'agir eux-mêmes à l'avenir.
Dans l'ensemble, cet DMNQ sur le rôle de co-conspirateur pour un changement positif a permis aux membres de tous les niveaux de la fonction publique fédérale et de l'Équipe de la défense de favoriser l'inclusion et d'apporter des changements au sein de leurs organisations. Les panélistes et les animateurs ont tenu une conversation courageuse et perspicace, montrant aux plus de 990 membres du public comment être des co-conspirateurs pour un changement positif et encourageant toutes les personnes présentes à faire de même. Citant la romancière américaine Alice Walker, Sancho a souligné que « la façon la plus courante dont les gens abandonnent leur pouvoir est de penser qu'ils n'en ont pas ». En créant un espace pour ce type de conversations, DMNQ continue de rappeler le pouvoir que nous avons tous de créer un avenir plus inclusif.