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Difference between revisions of "Les droits de la personne dans la fonction publique fédérale avec Richard Sharpe : idées tirées de la classe de maître Diriger en élevant les autres"

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== '''<big>Perspectives sur le pouvoir du parrainage dans l'avancement de carrière : Aperçu de la classe de maître Diriger en élevant les autres</big>'''  ==
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== '''<big>Les droits de la personne dans la fonction publique fédérale avec Richard Sharpe : idées tirées de la classe de maître Diriger en élevant les autres</big>'''  ==
[[File:Gérard Étienne 2024 Masterclass FR.png|alt=|left|frameless|437x437px]]
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[[File:Richard Sharpe 2024 Masterclass FR.png|alt=|left|frameless|437x437px]]
<big>Le parrainage est une stratégie cruciale pour accélérer la croissance de la carrière et créer des opportunités. La première classe de maître de Diriger en élevant les autres : Programme des cercles de mentorat (DEAPCM) de 2024, qui s'est tenue le 23 septembre, a porté sur le Pouvoir du parrainage.</big>  
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<big>Le 4 novembre 2024, le DEAPCM a organisé sa quatrième masterclass de l'année. Dirigé par Richard Sharpe, ce cours était intitulé « Les valeurs et l'éthique du travail sur les droits de la personne dans la fonction publique fédérale ». Richard a parlé aux participants de l'antiracisme, de la diversité, de l'équité, de l'inclusion, de l'accessibilité et des droits de la personne dans la fonction publique fédérale.</big>
  
<big>Présenté par Gérard Étienne et animée par Samantha Moonsammy et Suzan Richards, cette session a mis en lumière la façon dont le parrainage transforme les carrières, élève les autres et favorise des changements significatifs dans l'ensemble de la fonction publique.</big>
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<big>Animée de manière réfléchie par Samantha Moonsammy et Suzan Richards, cette classe de maître s'est appuyée sur la série Netflix « Bridgerton » comme point de départ pour réimaginer la fonction publique fédérale comme un lieu exempt de discrimination, en remettant en question les normes organisationnelles et en mettant en pratique le travail sur les droits de la personne.</big>
  
<big>Le parrainage va plus loin que le mentorat en défendant activement la progression de carrière d'une personne. Alors que les mentors fournissent des conseils et partagent leurs connaissances, les parrains utilisent leur influence pour promouvoir l'avancement de leur protégé. Gérard a décrit le parrainage comme « une condition nécessaire pour évoluer au sein de la fonction publique », tout en reconnaissant que son application n'est pas uniforme. Malgré les efforts déployés en matière de diversité et d'inclusion, il a noté, sur la base de ses recherches doctorales, de son expertise en la matière et de son expérience directe de l'élaboration et de la production d'enquêtes d'inventaire sur la diversité et l'inclusion, que les données démographiques de la fonction publique ne sont toujours pas représentatives de la diversité canadienne, en particulier au niveau de la direction.</big>
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<big>'''« Bridgerton » et réimaginer la fonction publique fédérale'''</big>
  
<big>Les groupes en quête d'équité et les personnes dont les identités marginalisées se recoupent se heurtent à des obstacles considérables. Par exemple, Gérard a souligné que si les femmes en général ont gagné en représentation au sein du gouvernement, il y a beaucoup moins de femmes noires, et « une femme noire qui peut avoir un handicap sera une rareté au sein de la fonction publique fédérale ».</big>
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<big>Richard a commencé son exposé par une discussion sur la série télévisée « Bridgerton » (2020-), qui se déroule dans une version alternative de l'Angleterre de l'époque de la Régence. La série reproduit la société de la classe supérieure de l'époque à travers une lentille post-raciale, et les personnages qui composent le « ton » (qui, selon Richard, est « basé sur les valeurs et les règles de la classe sociale dans laquelle ils se trouvent ») sont issus de milieux raciaux variés. Par exemple, dans la série, la reine d'Angleterre est une femme noire.</big>
  
<big>Sponsorship, Gérard explained, can counteract these gaps by enabling equitable l'accès aux opportunités d'avancement de carrière. Il a insisté sur le fait de traiter les autres comme ils veulent être traités, en encourageant l'individualité, l'inclusion et la responsabilisation, principes fondamentaux du parrainage en tant que forme de leadership inclusif.</big>
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<big>Richard a fait remarquer que, dans la réalité, cette « période était tout sauf libre ». Mais, selon Richard, s'il est possible de réimaginer l'histoire avec succès comme le fait « Bridgerton », « pourquoi ne pas réimaginer, si ce n'est l'histoire, notre présent ? Pourquoi ne pas réimaginer ce que sera notre avenir ? Ne pouvons-nous pas imaginer une fonction publique fédérale où les gens ne sont pas discriminés sur la base de différences qui n'ont aucune incidence sur leur capacité à  effectuer leur travail ?</big>
  
<big>Samantha a raconté une histoire personnelle illustrant l'impact du parrainage. Au début de sa carrière, un collègue de bureau est devenu son parrain des années plus tard en la présentant à une organisation qui recherchait son expertise. Ce lien décisif a finalement conduit à la création du programme, qui met en relation des personnes à tous les niveaux de la fonction publique, en encourageant le mentorat et le parrainage.</big>
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<big>'''Remettre en question les normes organisationnelles'''</big>
  
<big>Le programme illustre l'effet d'entraînement du parrainage : un acte de sensibilisation peut catalyser un changement systémique. Gérard, Samantha et Suzan ont insisté sur le fait que tout le monde peut être parrain, quelle que soit sa position. Le travail en réseau est essentiel pour identifier ces opportunités et créer des liens significatifs.</big>
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<big>Dans la partie suivante de son exposé, Richard a insisté sur la nécessité de promouvoir une « égalité réelle » sur nos lieux de travail. Fondée sur la Charte canadienne des droits et libertés, l'égalité réelle ne se contente pas d'essayer d'aider les personnes qui rencontrent des difficultés au sein des systèmes, elle vise à s'attaquer aux « systèmes qui sont à l'origine des difficultés des personnes ».</big>
  
<big>Le programme DEAPCM témoigne du pouvoir du mentorat, du parrainage et de l'inclusion. En encourageant les futurs dirigeants qui défendent la diversité et l'équité, il prend des mesures concrètes pour favoriser des lieux de travail qui reflètent la riche diversité du Canada. L'inclusion n'est pas qu'une question de mots, c'est une question d'actions, et le programme prend des mesures significatives dans la bonne direction.</big>
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<big>Richard a souligné que « les personnes issues des groupes d'équité ne sont pas le problème qui doit être résolu par la formation, le mentorat ou le coaching. Le problème, ce sont les systèmes qui... empêchent l'accès aux opportunités et pratiquent la discrimination parce qu'ils ne correspondent pas aux normes sociales hégémoniques ».</big>
  
<big>Pour souligner son impact transformateur, le Bureau de la diversité et de l'inclusion, Groupe des matériels, Défense nationale, organise le programme annuel Diriger en élevant les autres : Programme des cercles de mentorat (DEAPCM), la plus grande initiative de mentorat de groupe soutenant les membres de l'Équipe de la Défense et les employés de la fonction publique fédérale en général.</big>
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<big>L'un des moyens de remettre en cause ces systèmes, explique Richard, est le travail sur les droits de la personne.</big>
  
<big>La quatrième cohorte du programme, qui se déroulera de septembre à décembre 2024, comprend plus de 1 100 participants issus de plus de 60 départements. Ces personnes ont rejoint plus de 150 cercles de mentorat, assisté à des classes de maître bihebdomadaires et élargi leurs réseaux grâce à de solides opportunités.</big>
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<big>'''Mettre en pratique les droits de la personne'''</big>
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<big>Le travail à accomplir pour changer les systèmes, a expliqué Richard, est structurel et institutionnel. Mais pour chacun d'entre nous, il est possible d'y contribuer. Les conversations entre les employés à tous les niveaux, même à l'heure du déjeuner, autour de la fontaine à eau ou dans la salle du courrier, contribuent à changer la culture et remontent même jusqu'au bureau du greffier du Conseil privé.</big>
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<big>Ces conversations, et les liens qui en découlent, sont puissants.</big>
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<big>Comme l'a fait remarquer Richard, la fonction publique fédérale est essentielle pour « donner naissance à quelque chose de différent sur nos lieux de travail et à la création de quelque chose de durable, qui a un héritage, et qui parle de la façon dont nous pouvons évoluer en tant que personnes et en tant que société ». DEAPCM est l'une des initiatives qui créent un espace pour ces conversations et conduisent ces changements afin de créer un lieu de travail plus inclusif et plus diversifié pour tout le monde.</big>
  
 
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Latest revision as of 19:27, 13 August 2025

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Les droits de la personne dans la fonction publique fédérale avec Richard Sharpe : idées tirées de la classe de maître Diriger en élevant les autres

Le 4 novembre 2024, le DEAPCM a organisé sa quatrième masterclass de l'année. Dirigé par Richard Sharpe, ce cours était intitulé « Les valeurs et l'éthique du travail sur les droits de la personne dans la fonction publique fédérale ». Richard a parlé aux participants de l'antiracisme, de la diversité, de l'équité, de l'inclusion, de l'accessibilité et des droits de la personne dans la fonction publique fédérale.

Animée de manière réfléchie par Samantha Moonsammy et Suzan Richards, cette classe de maître s'est appuyée sur la série Netflix « Bridgerton » comme point de départ pour réimaginer la fonction publique fédérale comme un lieu exempt de discrimination, en remettant en question les normes organisationnelles et en mettant en pratique le travail sur les droits de la personne.

« Bridgerton » et réimaginer la fonction publique fédérale

Richard a commencé son exposé par une discussion sur la série télévisée « Bridgerton » (2020-), qui se déroule dans une version alternative de l'Angleterre de l'époque de la Régence. La série reproduit la société de la classe supérieure de l'époque à travers une lentille post-raciale, et les personnages qui composent le « ton » (qui, selon Richard, est « basé sur les valeurs et les règles de la classe sociale dans laquelle ils se trouvent ») sont issus de milieux raciaux variés. Par exemple, dans la série, la reine d'Angleterre est une femme noire.

Richard a fait remarquer que, dans la réalité, cette « période était tout sauf libre ». Mais, selon Richard, s'il est possible de réimaginer l'histoire avec succès comme le fait « Bridgerton », « pourquoi ne pas réimaginer, si ce n'est l'histoire, notre présent ? Pourquoi ne pas réimaginer ce que sera notre avenir ? Ne pouvons-nous pas imaginer une fonction publique fédérale où les gens ne sont pas discriminés sur la base de différences qui n'ont aucune incidence sur leur capacité à  effectuer leur travail ?

Remettre en question les normes organisationnelles

Dans la partie suivante de son exposé, Richard a insisté sur la nécessité de promouvoir une « égalité réelle » sur nos lieux de travail. Fondée sur la Charte canadienne des droits et libertés, l'égalité réelle ne se contente pas d'essayer d'aider les personnes qui rencontrent des difficultés au sein des systèmes, elle vise à s'attaquer aux « systèmes qui sont à l'origine des difficultés des personnes ».

Richard a souligné que « les personnes issues des groupes d'équité ne sont pas le problème qui doit être résolu par la formation, le mentorat ou le coaching. Le problème, ce sont les systèmes qui... empêchent l'accès aux opportunités et pratiquent la discrimination parce qu'ils ne correspondent pas aux normes sociales hégémoniques ».

L'un des moyens de remettre en cause ces systèmes, explique Richard, est le travail sur les droits de la personne.

Mettre en pratique les droits de la personne

Le travail à accomplir pour changer les systèmes, a expliqué Richard, est structurel et institutionnel. Mais pour chacun d'entre nous, il est possible d'y contribuer. Les conversations entre les employés à tous les niveaux, même à l'heure du déjeuner, autour de la fontaine à eau ou dans la salle du courrier, contribuent à changer la culture et remontent même jusqu'au bureau du greffier du Conseil privé.

Ces conversations, et les liens qui en découlent, sont puissants.

Comme l'a fait remarquer Richard, la fonction publique fédérale est essentielle pour « donner naissance à quelque chose de différent sur nos lieux de travail et à la création de quelque chose de durable, qui a un héritage, et qui parle de la façon dont nous pouvons évoluer en tant que personnes et en tant que société ». DEAPCM est l'une des initiatives qui créent un espace pour ces conversations et conduisent ces changements afin de créer un lieu de travail plus inclusif et plus diversifié pour tout le monde.

Enregistrement