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Latest revision as of 12:40, 21 February 2025
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Se sentir vu dans un monde déconnecté : Une conversation avec le Dr. Jody Carrington
Le 5 décembre 2024, le Bureau de la diversité et de l'inclusion (BDI), Groupe des matériels, Défense nationale, a organisé une conversation avec la psychologue clinicienne Jody Carrington, animée par Samantha Moonsammy et Sarah Francescutti. Lors de cet événement, ouvert à toute l'équipe de la Défense et aux membres à travers la fonction publique fédérale, les participants ont posé des questions au Dr Jody sur un éventail de sujets, y compris l'inclusion, l'accessibilité, la sécurité psychologique, l'appartenance et le leadership L'événement a créé un espace pour que les participants puissent avoir des conversations courageuses et partager leurs expériences ouvertement et honnêtement.
Se sentir vu et l'épidémie de solitude
Le Dr Jody a entamé la conversation en expliquant ce que signifie « se sentir vu » dans un monde déconnecté. Elle a expliqué que « se sentir vu » est une connexion qui va plus loin que le simple fait d'aimer ou de ne pas aimer - il s'agit d'avoir une compréhension commune de l'expérience de l'autre.
Il ne s'agit pas seulement de communication interpersonnelle et de constitution d'équipe, mais aussi d'une nécessité neurobiologique. Le cerveau humain est conçu pour être en contact avec les autres, et tout le monde a besoin de se sentir vu. Sans cela, les gens se sentent seuls ou incapables de s'autoréguler sur le plan émotionnel.
En fait, selon le Dr Jody, l'« épidémie de santé mentale » devrait être décrite comme une épidémie de solitude. 62 % des personnes déclarent se sentir seules sur leur lieu de travail, ce qui a pour effet d'augmenter considérablement le taux de rotation au sein de l'organisation. Ainsi, faire en sorte que les gens se sentent vus sur le lieu de travail est plus qu'un geste aimable : c'est un impératif commercial.
Régulation émotionnelle et leadership inclusif
La régulation émotionnelle est la capacité à maîtriser ses émotions dans des situations stressantes ou lorsque d'autres personnes sont contrariées ou dérégulées. Le Dr Jody a expliqué que la capacité à réguler ses émotions est le principal facteur prédictif d'un leadership réussi et inclusif. En effet, les dirigeants régulés émotionnellement peuvent garder leur sang-froid sous pression, se rapprocher de leur équipe et aider les autres à se réguler également. La régulation émotionnelle nous permet d'accéder au meilleur des autres et de nous-mêmes
Cela signifie également que pour chacun, il est possible d'être un leader inclusif à tous les niveaux, car nous donnons tous le ton sur nos lieux de travail. Souvent, aider une personne dérégulée peut être aussi simple que de lui demander d'en dire plus sur ce qui la dérange ou de lui donner un verre d'eau.
S'aider soi-même d'abord
Malheureusement, la plupart des gens dans le monde actuel ne sont pas régulés sur le plan émotionnel, y compris les membres de nos lieux de travail. Et si nous ne sommes pas bien, comment pouvons-nous faire notre meilleur travail pour le public canadien que nous sommes censés servir ?
Sur ce point, le Dr Jody a été clair : nous ne pouvons pas régler tous les problèmes qui se posent, mais nous pouvons nous aider nous-mêmes. En nous assurant d'abord que nous allons bien, puis que nos équipes vont bien, nous pourrons faire le meilleur travail possible pour tous les Canadiens. En utilisant les outils et les conseils que le Dr Jody a partagés, et en construisant nos réseaux grâce à des initiatives telles que le Diriger en élevant les autres : Programme des cercles de mentorat (DEAPCM), nous pouvons favoriser une fonction publique fédérale et une équipe de la Défense plus saines et plus inclusives pour tous.