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| <th>Version original</th> | | <th>Version original</th> |
− | <td>23 mai 2019</td> | + | <td>4 juillet 2019</td> |
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| <th>Mise à jour</th> | | <th>Mise à jour</th> |
− | <td>23 mai 2019</td> | + | <td>4 juillet 2019</td> |
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| <th>Publication officiel</th> | | <th>Publication officiel</th> |
− | <td>[[Media:FR_-_Tendances_Technologiques_-_Blockchain.pdf|Chaîne de Blocs.pdf]]</td> | + | <td>[[Media:FR_-_Tendances_Technologiques_-_Drones.pdf|Drones.pdf]]</td> |
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− | <br><p>Une <b>chaîne de blocs</b> est une liste de dossiers numériques (appelés blocs) qui sont liés de manière sécuritaire pour former une chaîne au moyen d’un chiffrement sécurisé et d’horodateurs. Les chaînes de blocs forment un grand livre numérique qui constitue un historique des transactions enregistrées auxquelles peuvent accéder de multiples utilisateurs, mais qui ne peuvent pas être modifiées individuellement.</p> | + | <br><p><b></b></p> |
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| <h2>Sommaire opérationnel</h2> | | <h2>Sommaire opérationnel</h2> |
− | <p class="expand mw-collapsible-content">La théorie derrière la chaîne de blocs a été décrite pour la première fois en 1991. On souhaitait alors créer un système dans lequel les documents pouvaient être horodatés et liés entre eux de manière numérique ou cryptographique. En 2008, une personne ou un groupe de personnes œuvrant sous le pseudonyme « Satoshi Nakamoto » a créé la première cryptomonnaie, le Bitcoin. La création du Bitcoin en 2008 a également mis à jour la technologie derrière cette cryptomonnaie : la chaîne de blocs. La chaîne de blocs permet de consigner les transactions de Bitcoins (en tant que grand livre partagé) et peut être utilisée pour consigner toute transaction et suivre les déplacements de tout élément d’actif corporel, incorporel ou numérique.</p>
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− | <p>En raison de la méfiance croissante à l’égard du partage de données par certaines grandes entreprises et de la crise financière ayant eu lieu plus tôt pendant l’année, on recherche de plus en plus un moyen pour que chaque personne ait le contrôle de ses propres données et de son propre argent. Ce moyen devait être décentralisé et réduire la nécessité d’un intermédiaire, comme les banques, les courtiers ou les compagnies d’assurances. En tant que première technologie en son genre, la chaîne de blocs était révolutionnaire.</p> | + | <p>Bien que les drones puissent être désignés de diverses façons , Transports Canada emploie le terme technique d’aéronefs télépilotés (RPA). Un RPA désigne un aéronef navigable, autre qu’un ballon, une fusée ou un cerf volant, qui est opéré par un pilote qui n’est pas à bord de l’appareil. Un RPA est considéré comme un composant d’un système d’aéronef télépiloté (RPAS). Un RPAS désigne un ensemble d’éléments configurables composé d’un aéronef télépiloté, sa station de commande, les liaisons de commande et tout autre élément de système requis durant une opération en vol. Essentiellement, un drone peut être considéré comme un ordinateur volant que l’on peut contrôler à distance ou faire voler de façon autonome à l’aide d’un logiciel qui fonctionne conjointement avec divers capteurs. À Transports Canada les termes « drone » et « RPAS » sont interchangeables.</p> |
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− | <p class="inline">Bien que la technologie de la chaîne de blocs ait commencé à prendre de l’expansion depuis sa création, à ses débuts, les utilisateurs étaient exclusivement des particuliers. Il y a toujours des individus qui utilisent des cryptomonnaies comme le Bitcoin; toutefois, des entreprises comme Ethereum, Golem et Blockstack sont apparues et font également appel à la technologie de la chaîne de blocs pour la création de « contrats intelligents » entre des parties, le partage de la puissance de traitement des ordinateurs et le développement d’applications ouvertes, respectivement. Toutefois, la technologie est toujours considérée comme étant immature et sousutilisée.</p><p class="expand inline mw-collapsible-content"> Parmi les répondants au sondage mené par Gartner auprès des dirigeants principaux de l’information de 2018, seulement 1 % ont investi dans la technologie de la chaîne de blocs et déployé celle-ci.</p> | + | <p>Transports Canada classifie les drones par poids dans les trois catégories de base suivantes :</p> |
| + | <ul> |
| + | <li>Les drones dont le poids est inférieur à 250 grammes;</li> |
| + | <li>Les drones dont le poids est égal ou supérieur à 250 grammes jusqu’à 25 kilogrammes;</li> |
| + | <li>Les drones dont le poids est supérieur à 25 kilogrammes.</li> |
| + | </ul> |
| + | |
| + | <p>Transports Canada recommande d’agir de façon responsable lors du pilotage de drones pesant moins de 250 grammes (environ ½ lb), aussi connus sous le nom de microdrones. Les microdrones ne doivent pas être pilotés près d’aéronefs ou d’aéroports. Aucune personne ou propriété ne doit être mise en danger et l’opérateur ou le pilote doit toujours garder le drone dans son champ de vision lors du pilotage. Un certificat de pilote n’est pas nécessaire pour opérer un microdrone.</p> |
| + | |
| + | <p>Les opérateurs ou les pilotes doivent obtenir un certificat de pilote de drone pour les drones qui pèsent de 250 grammes à 25 kg (environ 55 lb). Il existe deux types de certificats de pilote offerts par Transports Canada et ils sont déterminés en fonction des catégories d’opérations. Par exemple, un pilote qui effectue des opérations de base doit toujours maintenir son appareil à plus de 30 mètres de distance des passants et seulement dans des espaces aériens non contrôlés – opérations nécessitant un certificat d’opérations de base. Un pilote qui effectue des opérations avancées peut piloter à moins de 30 mètres de distance des passants et des espaces aériens contrôlés – opérations nécessitant un certificat d’opérations avancées.</p> |
| + | |
| + | <p>De plus, une permission spéciale (c. à d. un certificat d’opérations aériennes spécialisées) de Transports Canada est nécessaire avant de piloter un drone pesant plus de 25 kilogrammes.</p> |
| + | |
| + | <p>Les drones peuvent être de différentes tailles et offrir une multitude de capacités. Par exemple, la United States Air Force utilise des drones de grande taille, soit la taille d’un aéronef piloté normal (p. ex., les drones Predator et Reaper utilisés pour la surveillance ou comme plates formes de munition). La United States Army utilise des microdrones de la taille d’un rouleau de 25 cents (p. ex., le drone Black Hornet Nano qui contient une minuscule caméra permettant aux troupes au sol d’être au fait de la situation locale du haut des airs). Les drones ont parfois des ailes fixes et nécessitent une courte piste pour décoller (p. ex., divers types de modèles réduits d’avions radiocommandés) ou encore des hélices comme un hélicoptère et peuvent décoller à la verticale, voler, se mettre en vol stationnaire et atterrir à la verticale (p. ex., les quadricoptères). Ces types de drones sont généralement accessibles au grand public et sont principalement utilisés à des fins récréatives et commerciales.</p> |
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| <h2>Sommaire technique</h2> | | <h2>Sommaire technique</h2> |
− | <p>Les données et registres de transactions contenus dans une chaîne de blocs sont décentralisés, contrairement aux registres de transactions traditionnels, qui nécessitent souvent un intermédiaire comme une banque ou un autre administrateur et qui comportent la plupart du temps de multiples enregistrements d’une même transaction. Par exemple, dans le contexte d’un achat traditionnel, le consommateur a un enregistrement de la transaction, tout comme le commerçant, le fournisseur et un vérificateur ou un comptable. La banque a également un enregistrement. Tous ces enregistrements sont conservés séparément. Le processus d’achat requiert donc que chacune des parties ait confiance que les autres parties ne modifieront ni ne perdront un enregistrement.</p>
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− | <p>Dans une transaction dans la chaîne de blocs, chacune des parties concernées (appelées nœuds, utilisateurs ou mineurs) possède la même réplique d’un grand livre, qui est contenu dans la chaîne de blocs sur un réseau de pair à pair (ou de nœud à nœud). Ainsi, la banque et les bases de données traditionnelles de commerçants utilisées pour consigner et organiser les données dans le grand livre sont éliminées (p. ex., la date et l’heure de la transaction, le produit, l’acheteur).</p> | + | <p>Les drones et la technologie des drones sont en constante évolution, car les innovations et les nouveaux investissements permettent de réaliser des progrès. Un drone type est fait de matériaux composites légers pour réduire le poids et améliorer la manœuvrabilité. Étant donné que les drones n’ont pas besoin d’espace pour les opérateurs et les pilotes humains, le corps du drone contient habituellement la technologie. La technologie du drone désigne tout ce qui concerne les caractéristiques aérodynamiques du drone, les matériaux de fabrication du drone physique, les circuits imprimés, les jeux de puces, les logiciels et le système de communications. Les drones peuvent être munis d’autres dispositifs technologiques comme divers types de caméras, un système de localisation (GPS), des lasers, divers types de capteurs et même être munis d’armes. Les drones peuvent également fonctionner à divers degrés d’autonomie, soit au moyen d’une télécommande contrôlée par un opérateur ou un pilote humain, soit de façon indépendante contrôlée par des ordinateurs à bord. Les systèmes de contrôle au sol à distance qui permettent de contrôler les drones sont généralement appelés postes de pilotage au sol.</p> |
| + | |
| + | <p>Les drones peuvent contenir une multitude de technologies, notamment les suivantes :</p> |
| + | <ul> |
| + | <li>Localisation par satellite – l’utilisation de systèmes mondiaux de satellites de navigation (GLONASS) comme un GPS pour faciliter la navigation du drone.</li> |
| + | <li>Détection des obstacles et évitement des collisions – les systèmes de vision utilisent des capteurs de détection d’obstacles (p. ex., ultrasoniques, infrarouges) pour balayer les environs afin d’éviter les objets.</li> |
| + | <li>Stabilisation par gyroscope, unité de mesure inertielle et commandes de vols – ces technologies sont des composantes qui fonctionnent conjointement afin d’offrir au drone des capacités de vol harmonisées.</li> |
| + | <li>Direction du moteur et design des hélices de drone – ces composantes permettent aux drones de voyager dans l’air et de voler dans n’importe quelle direction ou de se mettre en vol stationnaire.</li> |
| + | <li>Boussole interne et fonction de sécurité intégrée – permet aux drones de retourner dans un endroit sécuritaire en cas de perte de signal entre le drone et le système de commandes au sol.</li> |
| + | <li>Indicateurs de vol à DEL – permet à l’opérateur ou au pilote de connaître l’orientation du drone en vol.</li> |
| + | <li>Application de téléphone intelligent comportant une fonction de système de contrôle au sol – de nombreux drones peuvent être pilotés à partir d’une application de téléphone intelligent connectée au drone à l’aide de la technologie Bluetooth, d’un réseau Wi Fi ou de réseaux cellulaires comme le 4G (LTE) ou le 5G.</li> |
| + | <li>Caméras et transmission vidéo en direct – une caméra vidéo montée sur un drone peut offrir la capacité de diffuser une vidéo en direct à l’intention de l’opérateur ou du pilote au sol.</li> |
| + | <li>Cardans et commandes d’inclinaison – permet d’empêcher les vibrations du drone d’atteindre la caméra et de créer des angles vidéo uniques pendant le vol du drone.</li> |
| + | <li>Drones avec capteurs – peuvent être utilisés pour créer des modèles 3D de bâtiments, de paysages, etc., afin de recueillir et de fournir des données de précision aux utilisateurs.</li> |
| + | <li>Sécurité du drone – les drones sont semblables à des ordinateurs volants et pour cette raison, ils sont vulnérables au piratage ainsi qu’à d’autres cyberattaques ou interférences.</li> |
| + | </ul> |
| + | |
| + | <h2>Utilisation par l'industrie</h2> |
| + | |
| + | <p>Selon un rapport de 2016 découlant d’une étude de Goldman Sachs, de 2016 à 2020, les occasions d’affaires pour les drones devraient atteindre 100 milliards de dollars. La part de marché des forces armées demeurera importante, mais la croissance continue sera attribuable à l’augmentation de la demande dans les secteurs commerciaux et gouvernementaux, surtout dans les domaines de la construction, de l’agriculture, des réclamations d’assurance, du pétrole et du gaz (inspections aériennes), des services de police, des services d’incendie, des missions de recherche et de sauvetage, du journalisme, de la protection des frontières et de la cinématographie.</p> |
| + | |
| + | <p>La croissance de l’industrie des drones a souvent été trop rapide pour l’élaboration de règlements gouvernementaux et de systèmes visant à régir leur utilisation. Cette incertitude nuit à l’innovation et à l’adoption commerciale, mais les précisions à apporter à la réglementation devraient faire augmenter la demande. Par exemple, la National Aeronautics and Space Administration (NASA) dirige une initiative de plusieurs milliards de dollars pour créer un système de gestion de l’administration de l’espace aérien des États Unis (souvent appelé système de gestion du trafic sans pilote [UTM]) permettant de coordonner de façon sécuritaire les vols avec et sans pilote, tandis que la Federal Aviation Administration (FAA) devrait assouplir davantage les restrictions qui empêchent l’exploitation du plein potentiel des drones commerciaux.</p> |
| + | |
| + | <p>Produit par Business Insider (BI) Intelligence, un rapport d’analyse du marché de 2017 sur les drones a révélé que le marché commercial et de consommation des drones se développera à un taux de croissance annuelle composé de 19 p. cent de 2015 à 2020, par rapport à un taux de croissance de 5 p. cent pour le marché des Forces armées. BI Intelligence prédit que les ventes de drones dépasseront 12 milliards de dollars en 2021, ce qui représente une hausse du taux de croissance annuel composé de 7,6 p. cent par rapport à 8,5 milliards de dollars en 2016. BI Intelligence prédit une croissance future pour les marchés de consommation, commerciaux et gouvernementaux. Le rapport conclut que le marché commercial sera le segment le plus actif de l’industrie.</p> |
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− | <p>Pour former un bloc ou une chaîne de blocs, chaque utilisateur a besoin d’un ordinateur spécialisé et d’un logiciel de minage. Une chaîne de blocs est gérée et vérifiée en collaboration sur un réseau auquel de multiples utilisateurs ou nœuds accèdent. Ces utilisateurs travaillent en collaboration et utilisent le minage et des « algorithmes de consensus » pour résoudre des problèmes mathématiques complexes. Un algorithme de consensus est un processus convenu de résolution de calculs, et plusieurs sont utilisés dans la technologie de la chaîne de blocs en fonction du type de calcul à résoudre et du type de données à vérifier.</p> | + | <p>Le plus important producteur de drones pour le marché de consommation est la société chinoise DJI Technologies Co. En 2017, DJI détenait plus de 70 p. cent des parts du marché de consommation des drones avec des recettes de près de 2,7 milliards de dollars.</p> |
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− | <p class="inline">En raison de sa nature décentralisée, ouverte et cryptographique, la chaîne de blocs permet aux personnes d’avoir confiance les unes envers les autres et de réaliser des transactions de pair à pair, ce qui élimine la nécessité des intermédiaires. Elle résiste aux attaques de piratage qui touchent les intermédiaires centralisés comme les banques parce que, pour réussir, l’attaquant doit pirater le bloc spécifique dans une chaîne ainsi que chacun des millions d’autres grands livres potentiels se trouvant sur le réseau en même temps.</p><p class="expand inline mw-collapsible-content"> Une telle opération serait difficile, puisque les blocs sont sécurisés à l’aide de clés publiques et privées et doivent être vérifiés par de multiples utilisateurs et ordinateurs individuels. Même si cela était possible, l’attaquant devrait également mettre à jour toutes les transactions subséquentes de la chaîne et écraser toutes les autres copies du grand livre se trouvant sur le réseau pour assurer l’intégrité de la nouvelle chaîne.</p> | + | <p>Pour ce qui est des drones militaires, Israël et les États Unis comptent pour plus de 80 p. cent de toutes les exportations mondiales de drones militaires, selon le Stockholm International Peace Research Institute. La majorité des drones militaires sont utilisés aux fins de surveillance, mais plusieurs pays ont déjà des drones militaires permettant de réaliser des missions de combat et ce nombre devrait augmenter au cours des prochaines années.</p> |
− | <p class="inline-spacer"></p>
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− | <p class="inline">Malgré la résistance naturelle aux attaques de la chaîne de blocs, la revue MIT Technology Review a signalé que de plus en plus de failles de sécurité apparaissent dans la cryptomonnaie et les platesformes de contrats intelligents. Dans certains cas, les problèmes de sécurité sont au cœur de la conception des platesformes.</p><p class="expand inline mw-collapsible-content"> En obtenant le contrôle de la puissance de plus de la moitié des ordinateurs du réseau, un pirate a tenté de réécrire l’historique des transactions de la plateforme d’échange de cryptomonnaie appelée Coinbase et de faire en sorte que la même cryptomonnaie puisse être dépensée plus d’une fois, pour une valeur totale de 1,1 million de dollars.</p>
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− | <h2>Utilisation par l'industrie</h2> | + | <p>Une étude menée par la firme Forrester (2017) prévoyait également que l’utilisation et le déploiement des drones seront omniprésents dans toutes les industries. Les règlements sur les drones continueront d’évoluer et de nouvelles possibilités d’utilisations futures continueront d’être proposées.</p> |
− | <p>L’utilisation la plus connue de la chaîne de blocs est liée aux cryptomonnaies, comme le Bitcoin. Cette monnaie numérique, lancée en 2009, ne fait pas appel à une autorité monétaire pour surveiller, vérifier ou approuver les transactions, mais se sert plutôt d’un réseau d’ordinateurs de pair à pair composé des appareils de ses utilisateurs pour le faire. La chaîne de blocs peut servir à toutes sortes d’opérations de coopération interorganisationnelles. En 2017, la revue Harvard Business Review a estimé que l’on s’attend à ce qu’environ 15 % des banques utilisent la chaîne de blocs.</p>
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− | <p>Même si le Bitcoin est la première et plus populaire technologie de chaîne de blocs, il ne s’agit que de l’une des quelque 700 applications qui utilisent le système de grand livre distribué au moyen de la chaîne de blocs. La chaîne de blocs est un grand livre numérique à partir duquel les organisations peuvent construire des applications dignes de confiance, par l’intermédiaire d’une chaîne de possession sécurisée pour les registres numériques.</p> | + | <p>Sur le marché canadien, Systèmes télécommandés Canada, un organisme à but non lucratif, agit à titre d’association nationale de l’industrie représentant les entrepreneurs, les entreprises, les étudiants, le milieu universitaire ainsi que les organisations industrielles et gouvernementales qui œuvrent dans le secteur des systèmes de véhicules aériens, terrestres et maritimes pilotés à distance ou sans pilote. Systèmes télécommandés Canada a comme objectif de promouvoir une position unique et efficace en matière de défense de normes de sécurité très professionnelles, la collaboration au sein de l’industrie et un cadre de réglementation stable et adapté. Transports Canada a sollicité la participation de Systèmes télécommandés Canada durant l’élaboration de nouveaux règlements sur les drones, dont il est question dans la section suivante.</p> |
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| <h2>Utilisation par le gouvernement du Canada</h2> | | <h2>Utilisation par le gouvernement du Canada</h2> |
− | <p class="expand mw-collapsible-content">Actuellement, le Canada n’a pas de politique fédérale sur la chaîne de blocs. Bien qu’il s’agisse d’une importante technologie émergente, la manière dont le gouvernement pourrait s’en servir reste à déterminer. À l’heure actuelle, l’utilisation idéale de la chaîne de blocs par le gouvernement du Canada consisterait en un système de registres publics permettant de consigner les transactions sécurisées effectuées par de multiples parties dans le but de distribuer une source unique de faits non réfutables.</p>
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− | <p>Selon Gartner, aucun gouvernement du monde n’a mis en place une véritable initiative reposant sur la chaîne de blocs. Toutefois, certains (État de la Géorgie, Hong Kong, Émirats arabes unis) réalisent des pseudoinitiatives et commencent à expérimenter avec la technologiev. Les notes du Conseil du Trésor du Canada soulignent certaines initiatives spécifiques : l’Estonie mise sur un partenariat avec une fondation de cybersanté pour accélérer des systèmes fondés sur la chaîne de blocs afin d’assurer la sécurité, la transparence et la vérifiabilité des dossiers de soins de santé des patients. Singapour utilise la chaîne de blocs pour empêcher les négociateurs de frauder les banques, au moyen d’un système unique de grand livre distribué axé sur la prévention des fraudes par fausse facture.</p> | + | <p>Les drones offrent une gamme infinie d’utilisations différentes dans le cadre des opérations de la fonction publique. De la réalisation d’inspections de sécurité régulières des infrastructures comme les routes, les ponts et les lignes électriques, à l’exécution de missions de sécurité publique permettant de sauver des vies, le bon drone peut faire toute la différence pour optimiser les opérations d’une grande partie des différents usages qu’en fait le gouvernement.</p> |
| + | |
| + | <p>Transports Canada estime que le nombre de drones pilotés au Canada est d’environ 193 500. En comparaison, on estime à 37 000 le nombre d’aéronefs dans le milieu de l’aviation traditionnelle au Canada, y compris les avions commerciaux de passagers, les avionscargo et les aéronefs d’aviation générale. La croissance de l’usage de drones a donné lieu à de nouveaux venus dans le milieu de l’aviation. Transports Canada ne s’occupe plus uniquement des industries traditionnelles comme les fabricants de produits aérospatiaux, les compagnies aériennes et les pilotes d’avion. Ces nouveaux venus comprennent notamment les opérateurs et les pilotes de drones commerciaux, les fabricants, les fournisseurs de formation, les forces de l’ordre et le milieu universitaire. Contrairement aux intervenants habituels du milieu de l’aviation, comme les pilotes d’avions commerciaux et les pilotes militaires, les nouveaux venus ont des degrés variables de connaissance de la sécurité aérienne, n’ont parfois jamais piloté d’avion traditionnel auparavant ou ne connaissent pas bien les règles et la réglementation en matière de sécurité aérienne.</p> |
| + | |
| + | <p>Le pilotage d’un drone est vite devenu un loisir. En 2018, on estimait la communauté des drones récréatifs au Canada à 140 800 opérateurs et elle devrait augmenter à 225 500 opérateurs d’ici 2025 . Ceci étant dit, les exigences minimalistes du Règlement de l’aviation canadien (RAC) visant les opérateurs et les pilotes récréatifs ont entraîné un certain nombre d’incidents (qui sont souvent associés au manque de connaissances de l’utilisateur) et ont accru le risque pour la sécurité aérienne ainsi que pour les personnes se trouvant au sol. Depuis 2014, le nombre d’incidents liés à des drones signalés à Transports Canada a augmenté de plus 200 p cent . Ces incidents comprenaient notamment des dangers pour les aéronefs traditionnels lors du décollage et de l’atterrissage près des aéroports, les vols en haute altitude et le risque de blessure pour les personnes qui se trouvent au sol causé par des événements tels que la perte de contrôle du vol, ce qui signifie généralement que le pilote ne maîtrise plus le drone ou que ce dernier cesse de répondre aux procédures préprogrammées.</p> |
| + | |
| + | <p>L’industrie grandissante des drones présente un potentiel économique important pour le Canada, cependant, jusqu’à ces dernières années, aucune réglementation particulière n’avait été mise en place pour exiger l’utilisation sécuritaire des drones au Canada. Le RAC existant n’offrait pas de cadre réglementaire favorisant le potentiel économique des drones et ne contenait pas non plus de réglementation moderne, axée sur les risques et les performances, qui puisse assurer la sécurité aérienne. Jusqu’à présent, Transports Canada a supervisé les opérations des drones commerciaux au cas par cas, conformément à certaines dispositions du RAC qui n’ont pas été conçues spécifiquement pour les drones afin d’atténuer les risques pour la sécurité aérienne. Cette approche s’est avérée complexe, inefficace et, dans certains cas, trop restrictive. Transports Canada a reconnu qu’en l’absence de tout changement réglementaire, les risques pour la sécurité aérienne et la sécurité publique continueraient d’augmenter avec la popularité croissante des drones.</p> |
| + | |
| + | <p>L’aviation civile canadienne relève du ministre des Transports en vertu de la Loi sur l’aéronautique (la Loi). En vertu de la Loi, le ministre est responsable de l’élaboration des règlements régissant l’aéronautique et de la supervision de toutes les questions liées à l’aéronautique. En 2017, le ministre des Transports a émis une ordonnance provisoire en vertu de la Loi pour régler le nombre croissant d’incidents liés aux drones. L’objectif de cette ordonnance provisoire était d’améliorer la sécurité aérienne, de protéger le public et d’assurer l’exploitation sûre des aéronefs. Il s’agissait d’une mesure temporaire (renouvelée en juin 2018) jusqu’à ce que de nouveaux règlements puissent être mis en place pour exiger l’exploitation sécuritaire des drones.</p> |
| | | |
− | <p>En 2017, le rapport intitulé « The Blockchain Corridor: Building an Innovation Economy in the 2nd Era of the Internet » a été préparé; ce rapport traitait de façons de transformer le Canada en un centre mondial de « révolution de la chaîne de blocs ». Ce rapport, qui a été rédigé par un groupe de réflexion sur la haute technologie pour Innovation, Sciences et Développement économique Canada et partiellement financé par ce ministère, présente quelques propositions pour confirmer la position du Canada en tant que leader mondial dans la technologie de la chaîne de blocs. Le gouvernement du Canada a annoncé, en juillet 2017, son intention d’exécuter au moins six projets pilotes retenus portant sur l’utilisation de la chaîne de blocs.</p> | + | <p>En janvier 2019, Transports Canada a publié un nouveau règlement sur les drones volants au Canada, dans le but de régler les problèmes actuels. Ce règlement, qui entrera en vigueur le 1er juin 2019, modifiera le RAC actuel et vise à améliorer la prévisibilité réglementaire pour les entreprises ainsi qu’à réduire les risques liés à la sécurité aérienne. Ce règlement s’éloignera du traitement au cas par cas des opérations de drones non récréatives en éliminant un certain nombre d’exigences relatives aux certificats d’opérations aériennes spécialisées (COAS) pour ces opérations, ce qui permettra de créer un environnement réglementaire prévisible et souple propice à la planification à long terme, tout en réduisant les charges administratives coûteuses pour les entreprises. Les modifications visent également à réduire les risques pour la sécurité publique grâce à la certification des pilotes et intégreront aussi des exigences de fabrication fondées sur la sécurité des drones pour certaines opérations.</p> |
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− | <p class="expand mw-collapsible-content">Ces projets comprenaient l’établissement d’une commission sur l’économie numérique, qui se verra confier la tâche de formuler des recommandations solides sur la manière dont le Canada pourrait devenir un leader dans les technologies en développement comme la chaîne de blocs, l’informatique quantique, l’intelligence artificielle et les véhicules autonomes. Il est également recommandé d’inciter les gouvernements qui utilisent actuellement la chaîne de blocs à transformer leurs propres opérations et à donner des exemples de la manière dont cette technologie pourrait être bénéfique pour le secteur public du Canada et d’ailleurs dans le monde. Les gouvernements pourraient utiliser la chaîne de blocs afin de vérifier le paiement des impôts et gérer plus efficacement les services publics.</p> | + | <p>Ce nouveau règlement n’a pas pour but d’entraver les innovations dans l’utilisation de la technologie des drones, comme la livraison de colis par drone d’Amazon dans les zones résidentielles. Transports Canada a indiqué que ce règlement n’aborde pas les questions liées à la protection de la vie privée puisque le Canada a déjà adopté des lois qui protègent la vie privée. L’application de ces nouveaux règlements sera assurée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ainsi que par d’autres services de police provinciaux et locaux.</p> |
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| <h2>Répercussions pour les agences gouvernementales</h2> | | <h2>Répercussions pour les agences gouvernementales</h2> |
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| <h4>Proposition de valeur</h4> | | <h4>Proposition de valeur</h4> |
− | <p class="expand mw-collapsible-content">Les technologies de collaboration comme la chaîne de blocs promettent la capacité d’améliorer les processus opérationnels qui s’exécutent entre les organisations et les entités et de diminuer de manière radicale le « coût de la confiance ». La chaîne de blocs pourrait donc offrir un rendement beaucoup plus élevé pour chaque dollar investi que les investissements internes traditionnels, mais elle nécessite la mise en place de nouvelles façons de collaborer avec les clients, les citoyens, les fournisseurs et les concurrents.</p>
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− | <p>La chaîne de blocs offre certains avantages au gouvernement du Canada, comme une réduction des coûts et de la complexité, une tenue de documents digne de confiance et un contrôle de la confidentialité axé sur les utilisateurs. Elle offre de grandes possibilités du point de vue d’une source unique de registres publics et du soutien de multiples collaborateurs et représente une technologie idéale pour les interactions plurigouvernementales. En raison de sa nature décentralisée et collaborative, elle pourrait bien s’harmoniser aux politiques et pratiques d’un gouvernement ouvert, qui visent à rendre les services, les données et les dossiers numériques du gouvernement plus accessibles aux Canadiens.</p> | + | <p>D’une manière générale, les organisations fédérales devraient être au courant d’un certain nombre de propositions de valeur en ce qui concerne les drones et la technologie qui s’y rattache, à savoir :</p> |
| + | <ul> |
| + | <li>Les drones pourraient offrir une meilleure capacité de surveillance : |
| + | <ul> |
| + | <li>Alors que les capacités de vidéosurveillance et d’analyse augmentent, les drones et la technologie qui s’y rattache ont le potentiel d’influencer les modes traditionnels de vidéosurveillance. Ainsi, les coûts d’installation et d’entretien des systèmes fixes traditionnels pourraient être réduits. SPC devrait envisager d’approuver la technologie des drones comme moyen d’améliorer et d’augmenter les systèmes existants.</li> |
| + | <li>Les drones pourraient également devenir un nouveau moyen de collecte de données. L’analyse des nouvelles données recueillies par les drones pourrait fournir de nouvelles perspectives et informations utiles aux ministères. SPC devrait explorer la meilleure façon de traiter un volume accru de données.</li> |
| + | </ul> |
| + | </li> |
| + | <li>Les drones pourraient permettre d’automatiser et d’augmenter la sécurité physique : |
| + | <ul> |
| + | <li>La nature mobile des drones a ses avantages par rapport aux options de sécurité physique fixe. SPC devrait tenir compte des demandes des clients visant la mise à niveau des systèmes existants afin d’offrir une plus grande souplesse et des options à coût réduit.</li> |
| + | </ul> |
| + | </li> |
| + | </ul> |
| + | |
| + | <p>En ce qui concerne la croissance des drones et de la technologie des drones, un certain nombre d’aspects positifs doivent être pris en considération par SPC. En tant que fournisseur de services d’infrastructure de technologie de l’information (TI) pour le gouvernement du Canada (GC), SPC est en position idéale pour tirer parti des forces existantes et saisir les occasions qui se présentent.</p> |
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− | <p>En éliminant le dédoublement et en réduisant le besoin d’intermédiaires, la technologie de la chaîne de blocs pourrait être utilisée par Services partagés Canada (SPC) pour accélérer certains aspects de la prestation de services. En ce qui concerne la chaîne de blocs, SPC devra relever un défi, celui de déterminer les meilleures solutions d’entreprise et comment elles traitent des aspects de la vie privée, de la confidentialité, de la vérifiabilité, du rendement et de l’adaptabilité.</p> | + | <p>Au sein de SPC, le Ministère possède une expertise approfondie et étendue en matière de TI. SPC compte plus de 5 800 employés, dont la majorité sont des spécialistes en systèmes informatiques. Ces spécialistes ont des études, une expérience et une formation spécialisées dans divers aspects de la TI et des systèmes informatiques. Ils travaillent à fournir au GC une infrastructure de TI moderne, fiable et sécuritaire. SPC gère de nouveaux grands centres de données d’entreprise à la fine pointe de la technologie utilisés dans l’ensemble du gouvernement. Ces centres de données permettent à SPC de protéger l’infrastructure de TI qui est la pierre angulaire de la sécurité, de la sûreté et du bien être des Canadiens, 24 heures par jour, 365 jours par année. En outre, SPC offre également des services d’infonuagique publics à ses clients. L’infonuagique améliore les services offerts aux Canadiens en augmentant la réactivité, la souplesse et l’optimisation des ressources des applications utilisées pour la prestation des programmes et des services. L’ensemble de ces éléments positifs place SPC en bonne position pour relever le défi de répondre aux futures demandes de soutien des clients en matière de drones.</p> |
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− | <p class="expand mw-collapsible-content">Actuellement, certains organismes du gouvernement utilisent la chaîne de blocs de diverses façons. SPC pourrait peutêtre appuyer les ministères et organismes suivants dans leurs initiatives visant à établir la manière d’utiliser la chaîne de blocs pour aider à régler certains enjeux : | + | <p>À l’extérieur de SPC, la demande de drones de la part des clients de SPC en est encore à ses balbutiements. Les demandes des clients de SPC pour obtenir du soutien concernant les drones et la technologie des drones ont été minimes. Par conséquent, il est encore temps pour SPC de commencer à se préparer à une demande accrue de soutien de la part de ses clients. De plus, la nature de la technologie des drones a le potentiel de générer des gains d’efficacité et de réduire les coûts. Les drones peuvent être plus efficaces pour le GC dans des environnements où il est difficile ou dangereux pour l’homme de fonctionner. Par exemple, il pourrait être plus efficace d’utiliser des drones avec des caméras plutôt que des hélicoptères avec des observateurs humains. Bien qu’il existe d’autres gains nets d’efficacité potentiels pour le GC, on n’a pas encore déterminé si cela peut se traduire par une augmentation des coûts pour SPC en ce qui concerne le soutien des services de TI.</p> |
− | <ul>
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− | <li><b>Élections Canada</b> – Applications pratiques pour faciliter la gestion de la liste électorale, la gestion sécurisée de l’identité et la gestion de la géographie électorale.</li>
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− | <li><b>Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada</b> – Explorer les utilisations liées au financement de la lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme.</li>
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− | <li><b>Sécurité publique Canada</b> – Se pencher sur des utilisations diverses et à mauvais escient des monnaies virtuelles, à des fins d’extorsion ou de chantage, par exemple.</li>
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− | <li><b>Ressources naturelles Canada</b> – Utiliser en tant que registre public pour la divulgation des paiements en vertu de la Loi sur les mesures de transparence dans le secteur extractif.</li>
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− | <li><b>Banque du Canada</b> – Envisager un modèle de validation de principe avec Paiements Canada, les banques commerciales canadiennes et le consortium R3.</li>
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− | <li><b>Innovation, Sciences et Développement économique Canada</b> – Mobilisation des ministères fédéraux, des partenaires provinciaux, territoriaux et municipaux et des principaux acteurs de l’industrie.</li>
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− | </ul>
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| <h4>Difficultés</h4> | | <h4>Difficultés</h4> |
− | <p class="expand mw-collapsible-content">Il existe des faiblesses en ce qui concerne la complexité de la technologie, des exigences informatiques et de stockage intensives ainsi qu’un besoin de logiciel commun à tous les nœuds. Il existe également des difficultés particulièrement importantes propres à un processus gouvernemental. Les actifs entièrement numériques dont il n’existe qu’une seule copie peuvent être détruits, et un réseau gouvernemental comportant de tels actifs serait une cible très en vue pour des auteurs malveillants.</p>
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− | <p class="expand mw-collapsible-content">Il est important de se rappeler que la chaîne de blocs, même si elle constitue une innovation technologique dans le domaine des transactions ainsi qu’une chaîne de possession numérique, n’est pas une solution miracle aux difficultés en matière de transactions auxquelles le gouvernement du Canada est confronté.</p> | + | <p>D’une manière générale, les organisations fédérales devraient être au courant d’un certain nombre de difficultés ayant de fortes répercussions concernant les drones et la technologie qui s’y rattache, à savoir :</p> |
| + | <ul> |
| + | <li>Les drones pourraient être compromis : |
| + | <ul> |
| + | <li>Les drones sont vulnérables aux pirates informatiques et augmentent considérablement la surface d’attaque que les organisations doivent défendre. SPC devrait considérer les drones comme un autre point d’accès matériel et logiciel intégré qui nécessite des contrôles de sécurité, une gestion des accès, une surveillance, des correctifs et des mises à jour essentiels.</li> |
| + | </ul> |
| + | </li> |
| + | <li>Les drones pourraient s’écraser ou nuire à des opérations critiques : |
| + | <ul> |
| + | <li>Avec l’utilisation accrue des drones, le nombre d’accidents de drones augmente également. SPC et ses clients devraient être conscients des responsabilités potentielles qui peuvent résulter d’un incident de drone et des répercussions potentielles sur les opérations critiques.</li> |
| + | </ul> |
| + | </li> |
| + | <li>Les drones pourraient créer des problèmes liés à la protection de la vie privée : |
| + | <ul> |
| + | <li>La surveillance aérienne et le droit à la vie privée soulèvent de nombreuses questions. SPC et ses clients doivent connaître le contexte juridique et réglementaire et s’y conformer.</li> |
| + | </ul> |
| + | </li> |
| + | </ul> |
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− | <p class="inline">La quantité de temps et d’énergie requise pour maintenir la chaîne de blocs et créer de nouveaux blocs est élevée, et il s’agit d’une critique fréquente à l’égard de cette technologie. Il ne faut que quelques millisecondes pour faire une entrée dans une base de données conventionnelle, comme SQL, comparativement à la chaîne de blocs, qui nécessite plusieurs minutes. En raison du temps requis et du besoin de multiples ordinateurs pour vérifier les blocs, les chaînes de blocs consomment une quantité d’énergie énorme.</p><p class="expand inline mw-collapsible-content"> Toutefois, à mesure que la technologie évolue, le temps nécessaire au processus de consensus de la chaîne de blocs se rapproche des trois minutes avec Ethereum, qui fait actuellement partie des chaînes de blocs les plus avancées disponibles. Même les chaînes de blocs plus anciennes, comme Bitcoin, sont plus rapides que les transactions financières traditionnelles, comme celles du marché boursier, dont la vérification et la finalisation peuvent prendre plusieurs jours. Malgré cela, les services ou transactions devant être exécutés rapidement pourraient ne pas convenir à la chaîne de blocs.</p> | + | <p>En ce qui concerne la croissance des drones et de la technologie des drones, un certain nombre d’aspects négatifs doivent également être pris en considération par SPC. Au sein de SPC, le Ministère continue de faire face à des difficultés liées à la modernisation de l’infrastructure de TI du GC. Le remplacement continu des systèmes de TI vieillissants pourrait avoir une incidence sur la capacité de SPC d’offrir ses services. Bien que SPC travaille actuellement avec diligence à moderniser les systèmes existants, le Ministère a reconnu que les améliorations ne progressent pas aussi rapidement que prévu. La capacité et les outils de gestion des services de SPC pourraient être insuffisants pour assurer l’excellence dans la prestation des services aux organisations partenaires. De plus, la capacité et les outils de gestion de projet de SPC pourraient également être insuffisants pour achever les projets à temps, dans le respect de la portée et du budget, compte tenu du fardeau opérationnel déjà pris en charge par le personnel de SPC. Prises dans leur ensemble, ces faiblesses pourraient avoir des répercussions négatives sur la capacité de SPC de répondre aux demandes futures des clients pour obtenir des services de soutien concernant les drones.</p> |
− | <p class="inline-spacer"></p>
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− | <p class="inline">Il y a aussi certaines préoccupations relatives à la confidentialité. Puisque la chaîne de blocs est fondée sur le principe de la décentralisation et de la transparence, les données qui s’y trouvent sont techniquement accessibles à tous les utilisateurs du réseau, à condition qu’ils possèdent la puissance informatique et les connaissances nécessaires pour y accéder. Au lieu d’être identifiés sur le réseau par un nom, les utilisateurs ont une clé de chiffrage, qui est une suite de chiffres et de lettres en apparence aléatoire.</p><p class="expand inline mw-collapsible-content"> Bien qu’il s’agisse d’une méthode plus privée qu’un nom ou une autre information démographique, les utilisateurs pourraient tout de même être identifiés par leur clé au fil du temps. De plus, un élément de données contenu dans un bloc pouvant comporter des renseignements personnels qu’une personne souhaite garder confidentiels, par exemple un dossier médical, pourrait ne pas convenir à la chaîne de blocs, puisque celleci est transparente et que les renseignements seront visibles pour les autres utilisateurs.</p> | + | <p>Gartner (2018) a indiqué que la croissance de l’adoption des drones continuera d’être davantage stimulée par l’établissement de règlements clairs plutôt que par les progrès technologiques. Avec l’annonce par Transports Canada en 2019 d’un nouveau règlement sur les drones volants, on s’attend à ce que le taux d’adoption des drones au Canada continue à augmenter. À l’extérieur de SPC, on pourrait s’attendre à ce que des organisations fédérales comme la GRC, le ministère de la Défense nationale, l’Agence des services frontaliers du Canada, Pêches et Océans Canada (y compris la Garde côtière canadienne) et d’autres, utilisent davantage les drones dans le cadre de leurs opérations comme les patrouilles, les enquêtes et les missions de recherche et de sauvetage. Parallèlement à l’utilisation accrue de la technologie des drones, il sera nécessaire de soutenir l’infrastructure de TI liée à ces technologies. Il est raisonnable de supposer que SPC sera appelé à soutenir l’utilisation des drones dans bon nombre de ces opérations.</p> |
| + | |
| + | <p>En outre, la gestion du trafic des drones peut également poser des problèmes. À l’heure actuelle, il n’existe pas de solution complète de gestion du trafic aérien (ou de système UTM) qui empêche les drones et autres aéronefs d’avoir des accidents. Même dans les pays où la réglementation sur les drones est bien établie (par exemple, la Chine a été l’un des premiers pays à introduire une réglementation sur les drones, mais n’a pas encore mis en œuvre un système UTM), beaucoup mènent encore des essais et des recherches pour trouver les solutions UTM optimales. Au Canada, NAV Canada étudie actuellement des options pour la gestion du trafic des drones . Quelle que soit la solution retenue pour un système UTM au Canada, SPC devrait être prêt à assurer la fonctionnalité et l’interopérabilité de son infrastructure de TI.</p> |
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| <h4>Considérations</h4> | | <h4>Considérations</h4> |
− | <p class="expand mw-collapsible-content">En utilisant un algorithme de consensus convenu, les technologies de collaboration comme la chaîne de blocs fournissent la capacité d’améliorer les processus opérationnels qui s’exécutent entre les organisations et entités et de diminuer de manière radicale le « coût de la confiance ». Le coût de la confiance est diminué parce qu’il n’y a qu’un seul enregistrement de la transaction qui doit être conservé et que tous les intervenants ont confiance en cet enregistrement.</p>
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− | <p>Dans une transaction traditionnelle, tous les intervenants doivent conserver un enregistrement de la transaction et, dans le cas d’un écart, il est plus difficile et coûteux de déterminer l’exactitude d’un enregistrement. Ainsi, la chaîne de blocs pourrait offrir un rendement beaucoup plus élevé pour chaque dollar investi que les investissements internes traditionnels. Toutefois, cette technologie nécessite la mise en place de nouvelles façons de collaborer avec les clients, les citoyens, les fournisseurs et les concurrents.</p> | + | <p>Dans l’avenir, SPC a un certain nombre d’éléments à considérer en ce qui a trait aux drones et à la technologie des drones. |
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| + | <p>Premièrement, SPC doit tenir compte des répercussions de l’utilisation accrue des drones et de la technologie des drones sur son rôle en tant que fournisseur de services de TI pour le GC. Même si Transports Canada a établi de nouveaux règlements sur l’utilisation sécuritaire des drones, SPC devrait examiner de plus près les répercussions potentielles d’une demande accrue de soutien de la part de ses clients. SPC doit considérer les répercussions potentielles d’une demande accrue d’utilisation des drones sur sa capacité de fournir des services. SPC devrait il offrir du soutien à ses clients pour ce qui est de déterminer le type de drones à se procurer ou devrait il exploiter un service à la demande pour les drones, tel que « drone comme service (DaaS) »? Pour le moment, il peut être difficile de déterminer la meilleure approche et les quantités exactes, mais SPC peut raisonnablement prévoir une augmentation des demandes de soutien de la part des organisations partenaires. Cette situation pourrait également faire en sorte que SPC doive affecter de plus en plus de fonds et de ressources pour répondre à une demande accrue.</p> |
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| + | <p>Deuxièmement, SPC doit chercher à établir une politique cohérente en matière d’acquisition et d’utilisation des drones. Une approche cohérente et potentiellement personnalisable permettrait aux clients d’acquérir et d’utiliser des drones tout en maintenant l’interopérabilité. Ainsi, SPC pourrait soutenir l’infrastructure de TI des drones d’une manière plus rentable. Il pourrait s’avérer nécessaire d’assurer la coordination avec Services publics et Approvisionnement Canada en ce qui concerne la détermination des rôles et des responsabilités en matière d’acquisition et d’entretien des drones afin d’établir des paramètres clairs.</p> |
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− | <p class="inline">Il faut réaliser plus de recherches pour comprendre les répercussions potentielles de la chaîne de blocs sur SPC en tant que fournisseur de services ainsi que sur l’usage requis par le gouvernement du Canada. SPC devrait envisager de cerner les secteurs clients où la chaîne de blocs pourrait être utilisée. Les ministères clients pourraient devoir cibler euxmêmes les secteurs dans lesquels les processus de la chaîne de blocs pourraient être utiles.</p><p class="expand inline mw-collapsible-content"> Il sera difficile pour SPC de cerner les organisations partenaires et solutions d’entreprise qui nécessitent la tenue de projets pilotes prioritaires sur la chaîne de blocs et d’être en mesure de déterminer les ministères qui sont des chefs de file et la manière dont ils composent avec les questions de vie privée, de confidentialité, de vérifiabilité, de rendement et d’adaptabilité.</p> | + | <p>Troisièmement, SPC devrait examiner le type de plates formes de gestion des drones qui devrait être utilisé dans l’ensemble du GC. On entend par plates formes de gestion des drones les capacités utilisées par les organisations pour gérer leurs flottes de drones. Des technologies seront nécessaires pour faciliter le fonctionnement des drones à l’aide de plates formes communes ou interopérables. Toute organisation gouvernementale qui gère une flotte de drones relativement importante devrait utiliser une plate forme de gestion pour rendre ses opérations plus sûres et plus efficaces. De façon plus générale, SPC devrait également consulter les organismes de réglementation comme Transports Canada et NAV Canada au sujet des systèmes de gestion du trafic des drones. Les technologies sans fil utilisées pour surveiller, contrôler et gérer les drones dans nos espaces aériens devraient être interopérables en toute sécurité avec l’infrastructure du GC.</p> |
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− | <p>Enfin, SPC et le gouvernement du Canada devraient examiner les problèmes de capacités relatifs aux ressources, les capacités du réseau et le temps requis pour créer et maintenir des réseaux de chaînes de blocs par euxmêmes. La chaîne de blocs n’est pas une technologie simple; il faudra des équipes spécialisées qui possèdent les ressources et le financement appropriés pour que cette technologie soit déployée comme tout autre service. SPC pourrait envisager de faire appel à des entreprises du secteur privé qui se spécialisent dans la chaîne de blocs en tant que service(BaaS ou Blocks as a Service) et déterminer les risques et les avantages sur le plan des coûts associés à l’externalisation de ce processus.</p> | + | <p>Enfin, SPC doit déterminer si des mesures de sécurité supplémentaires ou nouvelles sont requises pour les drones qui sont connectés aux réseaux du GC ou qui interagissent avec ceux ci. SPC prend la sécurité informatique et cybernétique au sérieux et doit veiller à ce que les protocoles nécessaires pour sécuriser les drones gérés par le GC soient suffisants et suivis correctement. En outre, SPC devra peut être déterminer dans quelle mesure les clients ont besoin d’un soutien en matière de contre mesures de drones et comment offrir un tel soutien. Les contre mesures de drones sont des systèmes et des dispositifs conçus pour neutraliser les menaces des drones ou pour y riposter. SPC doit s’attendre à devoir collaborer avec les ministères et les organisations du GC responsables de la sécurité pour déterminer la meilleure façon de répondre à leurs besoins en matière de sécurité de l’infrastructure de la TI.</p> |
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| <h2>Références</h2> | | <h2>Références</h2> |
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| <li>Vallée, J.-C. L. (avril 2018). <i>[https://www.conferenceboard.ca/temp/7dc77c07-7e5a-4be6-ad6d-7d1070f9ac20/9591_Cautious%20Optimism_BR.pdf Adopting Blockchain to Improve Canadian Government Digital Services].</i> Récupéré le 23 mai 2019</li> | | <li>Vallée, J.-C. L. (avril 2018). <i>[https://www.conferenceboard.ca/temp/7dc77c07-7e5a-4be6-ad6d-7d1070f9ac20/9591_Cautious%20Optimism_BR.pdf Adopting Blockchain to Improve Canadian Government Digital Services].</i> Récupéré le 23 mai 2019</li> |
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